evolpparg a écrit :Ce sont des américains...
Oui mais ils jouaient en France dans les années 20. Donc oui on faisait du jazz en France dans les années 20 (et même dès 1917), même s'il ne pouvait pas y naître avec des musiciens autochtones. J'excepte les prestations tout à fait à la marge de musiciens noirs en tant que spectacle dès les premières années du XX° siècle, avec par exemple les Tenessese Student en 1905.
evolpparg a écrit :
Par exemple, je ne considère pas l'orchestre Grégor comme du jazz, alors qu'il était truffé des meilleurs représentants de l'époque. Mais "nos" jazzmen français ?... Ils commencent à swinguer, à tenter d'improviser, mais la production est loin d'être ce qu'elle sera 10 ans plus tard.
Evidemment, Gregor (qui comptait avec lui dans les années 30 Warlop, Grapelli ou Elmer !) comme Loulou, Smet et d'autres bien oubliés aujourd'hui mettaient sûrement plus l'accent sur des danses syncopées comme le cake-walk, le shimmy, surtout dans les années 20. De même qu'on peut dire que Ray Ventura ou Glenn Miller ne faisaient pas du jazz au sens strict du terme. Mais enfin le terrain était quand même bien préparé pour le Hot Club de France. Et puis, d'un autre côté, ça a quand même inspiré Auric ou Milhaud...
evolpparg a écrit :
bref, c'est pas le sujet de toute façon. Le problème reste que le jazz n'a plus de public aujourd'hui dans les couches dites populaires, et que c'est bien dommage... Trop indigeste sans doute, et trop consanguin aussi (on joue entre musiciens pour les musiciens et c'est tout)
Oui, tout à fait d'accord (et c'est l'essentiel

) : les musiciens de jazz aujourd'hui jouent pour se faire plaisir, sans doute beaucoup aussi par cabotinage, et certainement pas pour le public. Ils ont toalement perdu l'esprit de cette musique.
-"C'est quoi cette note ?" -"C'est pas moi, M'sieur, c'est le chat !" -"Justement!" (Authentique)