
Voilà, comme je l'ai expliqué, je vais débuter le violon semaine prochaine, alors ma question est toute simple :
Pouvez-vous me donner 10 conseils pour bien démarrer?

Merci !!
Juste à titre d'exemple me concernant pour illustrer. J'ai commencé sur le "très, très tard". Au début, alors que je commençais seulement, à m'entendre, mon professeur était effaré (il croyait que mon but, étant donné mon sérieux, était de jouer le concerto de Sibélius !). Nous nous sommes expliqués. Je lui ai dit que je visais, tout en étant consciente que ça n'était peut-être pas possible, le niveau fin de 3e cycle (car dans les bons orchestres amateurs, c'est en général ce que l'on demande). Il m'a répondu : mais c'est extrêmement difficile !!! Me faisant comprendre que c'était pas la peine d'espérer. Maintenant, son attitude a changé, il me donne beaucoup d'études, et devient très exigent : ce qui est bon signe (bref, il me prend au sérieuxClaire91 a écrit :C'est au prof que revient la tâche de t'enseigner cet instrument, mais assez rapidement, il faudra que tu saches précisément ce que tu attends de cet enseignement, et que tu lui dises.
Oui, mais pas que celui-là.Lahelis a écrit :Tu adores ce concerto de Sibelius
Merci pour l'information, cependant si l'on veut attaquer un certain répertoire, que j'affectionne particulièrement, il est évident qu'il faut avoir le niveau pour pouvoir le jouer. Je pense que c'est pour cela qu'il y a cette exigence, que je ne conteste donc pas. Maintenant, je verrais bien, si j'atteins mon niveau de compétence maximal (un long moment sans progrès, malgré du travail), ou si j'ai un problème physique, je reconsidérerais la question. En tout cas, je travaille sérieusement, notamment la justesse, pour essayer d'atteindre le niveau.Lahelis a écrit :Dans les orchestres amateurs, tu peux rentrer en fin de 2ème et début 3ème aussi Cécilius, si cela peut t'encourager
Je te conseille fortement de ne pas attendre d'avoir ce niveau pour intégrer un orchestre amateur. Même avec un niveau moindre, on peut se faire plaisir.cécilius a écrit :cependant si l'on veut attaquer un certain répertoire, que j'affectionne particulièrement, il est évident qu'il faut avoir le niveau pour pouvoir le jouer. Je pense que c'est pour cela qu'il y a cette exigence, que je ne conteste donc pas.
Justement, j'ai des difficultés à accepter une certaine imperfection, car on ne joue jamais parfaitement. Cela m'empêche de m'amuser, car pour moi, la musique, c'est sérieux.Claire91 a écrit :Il faut accepter l'imperfection, et savoir s'amuser au sein d'une formation.
Effectivement, c'est la description du travail d'orchestre, mais quand on a une base solide, c'est plus facile de se détacher de la technique et de, justement, pouvoir écouter les autres et regarder le chef. Je pense que si l'on est accaparé par ses difficultés à réaliser ce qui est demandé, on a beaucoup plus de difficultés à faire autre chose.Claire91 a écrit : Le travail de technique que l'on fait seul dans son coin est certes important, mais il est très différent du travail que l'on peut faire au sein d'un orchestre. Apprendre à s'écouter tout en écoutant les autres n'est pas une tâche anecdotique ; apprendre à lire sa partition tout en regardant le chef n'est pas non plus tout simple...
Carine a écrit :Pouvez-vous me donner 10 conseils pour bien démarrer?![]()
Oui, c'est essentiel , savoir où tu veux aller ou au moins en avoir une petite idée et échanger avec le professeur avec qui il me semble indispensable de se sentir très à l'aise , et c'est difficile à trouver .Claire91 a écrit :Assure-toi dès les premiers cours que ton profs et toi êtes bien sur la même longueur d'onde.
Mais alors, Cecilius quand vas-tu t'autoriser à intégrer un orchestre ? Et comment vas-tu faire pour supporter les imperfections des collègues ?Ce que tu vise là ressemble plus à un orchestre professionnel .cécilius a écrit :Justement, j'ai des difficultés à accepter une certaine imperfection, car on ne joue jamais parfaitement
Je vise le 3e cycle, maintenant, si je n'y arrive pas, je reverrai à la baisse. Par exemple, il y a l'orchestre de la Sorbonne, qui n'est pas professionnel, qui a un excellent niveau et qui demande niveau 3e cycle.mamyfly a écrit :Mais alors, Cecilius quand vas-tu t'autoriser à intégrer un orchestre ? Et comment vas-tu faire pour supporter les imperfections des collègues ?Ce que tu vise là ressemble plus à un orchestre professionnel .
Justement, pour le moment, si je passe du temps, en préparation des morceaux, répétitions, transports et concerts, c'est du temps en moins pour travailler ma technique. Donc attendons encore un peu pour les belles émotionsmamyfly a écrit :Je suis d'avis aussi d'essayer les joies de l'orchestre avant le 3eme cycle, auquel cas je serais privée à vie d'orchestre , car je ne suis pas prête, ni en mesure, de faire le travail exigent pour atteindre ce niveau ! Ceux auxquels j'ai participé et celui dans lequel je me fais plaisir en ce moment sont construits avec des niveaux divers (pas de premier cycle) et si chacun travaille et si le chef est un bon chef , ça tourne
Je ne discuterais pas ton approche,mais ce besoin de perfection risque de te faire passer à côté de belles émotions. Ceci dit, je ne connais pas ton passé, peut-être as-tu eu de mauvaises expériences ?
Le problème, c'est que tu risques de vivre cela comme un échec personnel, et du coup, tu n'abordera pas cet expérience sous de bons auspices.cécilius a écrit :Je vise le 3e cycle, maintenant, si je n'y arrive pas, je reverrai à la baisse.mamyfly a écrit :Mais alors, Cecilius quand vas-tu t'autoriser à intégrer un orchestre ? Et comment vas-tu faire pour supporter les imperfections des collègues ?Ce que tu vise là ressemble plus à un orchestre professionnel .
Je ne suis pas d'accord avec ça. Combien de fois il m'est arrivé, lors de premières lectures à l'orchestre de ne jouer que la première note de chaque mesure sur certains traits rapides. Puis de jouer la première note de chaque temps à la fin de la répétition... Techniquement, sans avoir travaillé, je n'étais pas capable de jouer le passage au tempo, mais en acceptant de ne placer que quelques notes, je me forçais à écouter l'ensemble, pour comprendre comment notre voix tombait par rapport au reste... C'est mieux que le voisin de pupitre qui sait jouer son trait, mais qui est incapable de suivre la battue du chef d'orchestre...Je pense que si l'on est accaparé par ses difficultés à réaliser ce qui est demandé, on a beaucoup plus de difficultés à faire autre chose.
Je trouve cela dommage d'aborder la pratique musicale sous cet angle. Ce sont aussi ces émotions qui te font progresser : une pratique de haut niveau du violon ne demande pas seulement une technique impeccable (j'allais dire "une mécanique"), mais aussi une mise en avant des sentiments (la musicalité). Cet cette mise en avant ne se fait pas de la même façon quand on est soliste que quand on est au sein d'un pupitre.Donc attendons encore un peu pour les belles émotions