
C'est sans compter ceux qui repartent complétement écoeurés...
D'accord avec toi Akito, il faut beaucoup travailler pour progresser au violon. En ce qui me concerne , je n'ai pas besoin d'un prof pour avoir envie de travailler. Dès que je suis en congé je consacre environ quatre heures par jour au violon. Je n'ai pas d'objectif autre que de jouer juste, avec de l'émotion et un bon son. Je ne vise pas la virtuosité.akito a écrit : si on veut progresser, bien jouer, avoir un bon niveau, il n'y a pas de secret : le violon est certainement un des instruments les plus ingrats, il faut bosser tous les jours, plusieurs heures par jour, et on ne peut décemment pas se passer d'un (bon) prof.
Pas pour moi non pluscécilius a écrit :akito a écrit:
Tant qu'il n'avait pas ce qu'il voulait, il ne me laissait pas tranquille. Certains cours étaient une torture. On recommençait la même mesure, plusieurs dizaines de fois. Jusqu'à ce que ce soit bon. Il était intransigeant, ne supportait pas de perdre son temps. Si on le voulait comme prof, il fallait en baver. Enfin... Il fallait bosser !
Voilà un professeur qui aime son métier ! On ne demande que ça d'en trouver un comme cela!
Malkichay a écrit :Le gros reproche que j'ai à faire aux quelques profs que j'ai eu, c'est le manque de méthode, l'absence totale de préparation des cours et de suivi de l'élève. Quand ce n'est pas carrément un "je-m'en-foutisme" à peine voilé...
Etant un ancien enseignant, je me sens parfaitement qualifié pour juger la qualité de leurs prestations.
Là, je retrouve mon expérience, plus ou moins suivant les profs , et comme moi aussi , j'étais enseignante, je ressentais très bien le manque de préparation, de construction, d'objectifs ,d'investissement, de suivi ...Emmanuel B. a écrit :C'est l'impression que ça m'a fait aussi de mon coté. On a souvent la sensation que c'est de l'impro totale (Dans le sens péjoratif du terme) avec les élèves, ça résume souvent à apprendre des morceaux, mais pas beaucoup de travail technique. Et d'une fois sur l'autre, le prof ne rappelle plus trop ce qu'on a fait.
Tu as commencé en tant qu'adulte, j'espère bien que c'est pour autre chose que souffrirMatmardigan1 a écrit :Il n'est pas nécessaire de me secouer pour que je travaille![]()
Le violon, est pour moi un plaisir et une détente...Mon objectif, c'est que ça le reste !
Ils seraient repartis de toute façon, finalement eux non plus, n'auront pas perdu leur tempsMalkichay a écrit :C'est sans compter ceux qui repartent complétement écoeurés...
Curieuse manière de voir les choses...Ils seraient repartis de toute façon, finalement eux non plus, n'auront pas perdu leur temps
Je suis plutôt de l'avis d'Akito. (et pourtant vu mon âge c'est juste pour mon plaisir)...j'attends de mon prof de violon qu'il soit exigeant d'autant plus qu'il s'agit d'un instrument d'exigeance....au collège et lycée, mes meilleurs prof étaient ceux réputés de "peaux de vache"...et grâce à eux j'ai acquis une personnalité de battante qui m'a déjà bien aidée!....oui, le marche ou crève est à la base de l'élitisme....le violon n'est-il pas un instrument élitiste ? (à mon grand regret et je parle ici de l'aspect financier)Marjolaine a écrit : En résumé (parce que j'ai beaucoup écrit et que je pense que tout n'est pas clair) : le prof à la dure : oui pour ceux qui veulent vraiment dès le départ faire du violon plus qu'une passion, un métier. Non pour ceux qui veulent uniquement se faire plaisir avec leur violon en jouant des mélodies faciles, des thèmes archi connus etc. (rien ne les empêchera ensuite de vouloir se perfectionner avec un professeur à la dure. Mais s'ils commencent avec lui, ils risquent d'abandonner bien vite). Voilà mon opinion.
Je pense comme toi, il y a un temps pour l'éveil, prendre goût au solfège, au langage de la musique, découvrir son instrument, et un temps pour... Ce qui vient aprèsMarjolaine a écrit :Mais quand on se lance, à cinq, six ou sept ans, la conviction, il faut la provoquer. Elle n'est pas naturelle chez tous les enfants, et si on ne sélectionne que ceux qui a cinq ans sont prêts à bosser plusieurs heures par jour, alors on n'est pas prêt de voir la musique perdre son côté "élitiste".
En cela, je me demande si ton "prof terrible" (;)) était capable de donner "l'envie" aux débutants. Mon avis à moi, c'est que les premières années de violon devraient être faites avec un professeur capable d'apprendre de bonnes bases, mais qui soit surtout pédagogue et capable de motiver l'élève. Le type de professeur que tu décris, je dois admettre qu'il est sans doute nécessaire pour devenir un violoniste de haut niveau. Mais il dégoûterait complètement un enfant ou un débutant qui avait envie de pouvoir jouer des morceaux qui lui plaisent.
Je ne sais pas ce que dirait un prof "élitiste", mais moi (qui ne suis pas prof... comment ça, tant mieux ?Qu'aurait fait ce professeur devant un élève qui lui dit que sa violoniste préféré est Vanessa Mae ou Lindsey Stirling, et que son rêve c'est de faire de la pop au violon ? Je pense que le goût de la complexité vient au fur et à mesure, et qu'il faut permettre à tout le monde de faire de petites choses, même si nous même les jugeons ridicules.