renaud a écrit :
Bach a fait changer l'accord de son orgue pour se rapprocher d'un tempérament égal. Les différences ont donc tendance à s'estomper. Quant à "l'oreille absolue" de Bach, difficile à dire, les diapasons n'étaient pas harmonisé, à l'époque, différents parfois d'une tierce ou d'une quarte!
Oui tout a fait, mais s'approcher du tempérament égal, sans l'atteindre. Le but de Bach était de trouver un tempérament compromis, qui rendait toutes les tonalités jouables, sans quinte de loup, mais pas pour autant de massacrer toutes les tierces (moi je dis ça, j'ai pas l'oreille hyper sensible aux tierces fausses, mais je suppose que Bach avait une oreille meilleure que moi, et comme à l'époque le tempérament égal était pas utilisé, les gens y étaient probablement plus sensibles).
Concernant la remarque sur l'oreille absolue, c'est vrai qu'un diapason variable devait être pénible pour les gens qui l'avaient, l'oreille absolue ...
Claire91 a écrit :
Indépendamment de ça, on peut sentir qu'un compositeur est plus ou moins familier de l'instrument pour lequel il compose (ou est plus sadique, selon la façon dont on voit les choses) selon son phrasé...
Personnellement, plus que l'emploi d'une tonalité donnée, je maudirai plus volontiers un compositeur qui fera une longue phrase musicale avec comme ambitus une sixte, par exemple. C'est clairement pas pour le violon, ça !
Si je me trompe pas, Bach est connu pour ses talents aux claviers, mais était aussi violoniste (et pê altiste aussi d'ailleurs).