jépadçon a écrit :buxus a écrit :
Le seul intéret final c'est de dire si oui ou non la poiriette a un effet sur la musicalité ou la jouabilité de l'instrument....
Je pense que cela ne fait aucun doute!
Bonjour,
sur la jouabilité oui, de façon évidente,
sur le son certainement, mais à quel point...? quelqu'un a t'il déjà constaté et quantifié cette influence sur le son? jépadçon?
La seule solution c'est de faire les calculs complets statiques et dynamiques des forces en présence sur le chevalet...
Pour l'aspect statique, c'est pas trop dur à modéliser.
Pour l'aspect dynamique, il faudra être capable de quantifier et traduire en vecteur l'action des vibrations des cordes sur le chevalet, (forces transversales à direction variables, forces de rotations et forces longitudinales)
Ca peut se faire de façon schématique (avec certaines simplifications), ou par mesure (mais perso j'ai pas l'appareil chez moi capable de cela.. !

)
Cela induit de connaître parfaitement les phénomènes interactif entre la corde et l'archet...
Concrètement, cette question de l'impact de la poiriette sur la sonorité revient à résoudre l'intégralité des phénomènes acoustiques qui entrent en jeu dans un violon...
Dire que l'on est pas couché est un euphémisme!
Plus simple: on peut peut-être concevoir un violon expérimental qui permette un réglage rapide de la poiriette et du chevalet pour pouvoir faire des tests d'écoute comparative. C'est pas irréalisable, mais j'ai déjà le sourire à imaginer la tête du violon en question
Personnellement, j'aurais tendance à considérer que la poiriette est plus l'expression d'une certaine approche dans la conception de l'instrument qu'un élément d'ajustement de sonorité à part entière... on a bien d'autres éléments pour construire le son d'un instrument...
Bon courage à toi Buxus si tu souhaites réaliser une telle étude.