Comment abordez-vous l'étude d'un morceau ?
- cécilius
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Comment abordez-vous l'étude d'un morceau ?
1. Morceau destiné à un travail de technique pure
2. Morceau destiné à être interprété
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- Anthurium
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Re: Comment abordez-vous l'étude d'un morceau ?
J'aborde les morceaux en fonction du morceau et du temps dont je dispose pour les travailler.
Après je n'ai pas de méthode fixe, j'écoute beaucoup ce que je dois jouer pour connaître bien ma partie ok, mais surtout celle des autres (piano, orchestre, partenaires de musique de chambre). Par contre je ne vois pas pourquoi tu dissocies l'interprétation d'un morceau technique, c'est souvent l'interprétation qui aide à bien faire un morceau technique, sinon c'est vite moche^^ une étude ou un caprice sans interprétation.
Je travaille les passages délicats plus lentement, je cherche des exercices à appliquer dessus que j'invente, je travaille les démanchés sportifs en détail, bref que du très classique et bien connaître la pièce est une grande aide.
Après je n'ai pas de méthode fixe, j'écoute beaucoup ce que je dois jouer pour connaître bien ma partie ok, mais surtout celle des autres (piano, orchestre, partenaires de musique de chambre). Par contre je ne vois pas pourquoi tu dissocies l'interprétation d'un morceau technique, c'est souvent l'interprétation qui aide à bien faire un morceau technique, sinon c'est vite moche^^ une étude ou un caprice sans interprétation.
Je travaille les passages délicats plus lentement, je cherche des exercices à appliquer dessus que j'invente, je travaille les démanchés sportifs en détail, bref que du très classique et bien connaître la pièce est une grande aide.
Sage?Comme un orage!
Ελευθερία ή Θάνατος!
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- cécilius
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Re: Comment abordez-vous l'étude d'un morceau ?
Je pense qu'il y a quand même une grande différence entre une œuvre connue et un exercice par exemple (les Wohlfahrt). )'est vrai qu'il y a une façon de bien ou mal jouer un "Wohlfahrt" et il y en a beaucoup de très bien. Cependant, en les regardant, (tout du moins, c'est mon cas) on commence par voir la difficulté technique qu'il va aborder. On a donc tendance à maitriser d'abord la difficulté, ensuite, vient la phase que je qualifierai de "musicale", quand on maîtrise.Anthurium a écrit :Par contre je ne vois pas pourquoi tu dissocies l'interprétation d'un morceau technique, c'est souvent l'interprétation qui aide à bien faire un morceau technique, sinon c'est vite moche^^ une étude ou un caprice sans interprétation
Pour les œuvres du répertoire, je pense que l'on pense, pour les avoir écoutées, d'abord musicalité, et la phase technique vient après : savoir si on est capable de la jouer.
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Re: Comment abordez-vous l'étude d'un morceau ?
J'ai remarqué que le fait d'aborder une étude , voir même une gamme , avec un souci d'interprétation, c'est à dire un souci de donner sens à ce que je joue , ça m'aide beaucoup .
Que ce soit donc une œuvre ou une étude , je cherche d'abord un sens à donner , j'essaie de l'écouter quand c'est possible (souvent sur YT) et puis j'étudie les parties techniques de façon plus mécaniques , en boucle , sorties du contexte , je les replace dans le contexte et je vois si ça convient ...et je fais ainsi des aller retour .
Je partage donc assez l'avis d'Anthurium ,de plus j'écoute aussi beaucoup avant de me lancer . Si j'ai bien compris le tien , en fait la différence que tu fais c'est la priorité que tu donnes soit à la musicalité, soit à la technique , est-ce bien cela ?
Que ce soit donc une œuvre ou une étude , je cherche d'abord un sens à donner , j'essaie de l'écouter quand c'est possible (souvent sur YT) et puis j'étudie les parties techniques de façon plus mécaniques , en boucle , sorties du contexte , je les replace dans le contexte et je vois si ça convient ...et je fais ainsi des aller retour .
Je partage donc assez l'avis d'Anthurium ,de plus j'écoute aussi beaucoup avant de me lancer . Si j'ai bien compris le tien , en fait la différence que tu fais c'est la priorité que tu donnes soit à la musicalité, soit à la technique , est-ce bien cela ?
- cécilius
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Re: Comment abordez-vous l'étude d'un morceau ?
Pas tu tout. Pour moi, je commence par la technique (pour m'en débarrasser). Une fois la technique mise en place, je l'ai en arrière-plan et elle ne me pose plus de problème, donc je n'y pense plus et je peux me consacrer à l'interprétation. Je ne peux pas mélanger les deux, car si je bute sur quelque chose, la magie disparaît.mamyfly a écrit :Si j'ai bien compris le tien , en fait la différence que tu fais c'est la priorité que tu donnes soit à la musicalité, soit à la technique , est-ce bien cela ?
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Re: Comment abordez-vous l'étude d'un morceau ?
J'ai dû mal m'exprimer :
Mes excuses si j'ai des difficultés à comprendre
.
Il me semble comprendre là que tu donnes dans ce cas la priorité à la technique .cécilius a écrit :Je pense qu'il y a quand même une grande différence entre une œuvre connue et un exercice par exemple (les Wohlfahrt). )'est vrai qu'il y a une façon de bien ou mal jouer un "Wohlfahrt" et il y en a beaucoup de très bien. Cependant, en les regardant, (tout du moins, c'est mon cas) on commence par voir la difficulté technique qu'il va aborder. On a donc tendance à maitriser d'abord la difficulté, ensuite, vient la phase que je qualifierai de "musicale", quand on maîtrise.
Alors qu'ici, c'est la musicalité qui vient en premier lieu .cécilius a écrit :Pour les œuvres du répertoire, je pense que l'on pense, pour les avoir écoutées, d'abord musicalité, et la phase technique vient après
Mais après cette lecture , il semblerait que tu mettes en avant la technique pour ensuite te sentir plus en sécurité pour mettre en place la musicalité . Mais alors est-ce dans les deux cas ?cécilius a écrit :Pour moi, je commence par la technique (pour m'en débarrasser). Une fois la technique mise en place, je l'ai en arrière-plan et elle ne me pose plus de problème, donc je n'y pense plus et je peux me consacrer à l'interprétation.
Mes excuses si j'ai des difficultés à comprendre

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Re: Comment abordez-vous l'étude d'un morceau ?
Personnellement, je pense que mon approche diffère si c'est une étude ou exercice technique que une pièce en tant que tel.
Dans les études, je privilégie une très bonne technique maîtrisé sur la musicalité. Je travaille beaucoup l'intonation et le fait d'avoir une pureté sonore. Je travaille très lentement chaque passage, vérifie constamment ma justesse et la technique de ma main droite, puis j’accélère pour permettre une bonne maîtrise même avec un tempo élevé.
Par la suite je peux appliquer cette technique la dans mes pièce et me concentré sur la musicalité. Parce que si je pense trop musical dans mes études j'ai l'impression de laisser aller ma technique et quand j'arrive dans mes pièce ça donne pas ce que je veux
mais ça c'est personnel, je me trouve plus structuré comme ça ! Ça me donne une place ou je peux me concentrer 100% technique !
Dans les études, je privilégie une très bonne technique maîtrisé sur la musicalité. Je travaille beaucoup l'intonation et le fait d'avoir une pureté sonore. Je travaille très lentement chaque passage, vérifie constamment ma justesse et la technique de ma main droite, puis j’accélère pour permettre une bonne maîtrise même avec un tempo élevé.
Par la suite je peux appliquer cette technique la dans mes pièce et me concentré sur la musicalité. Parce que si je pense trop musical dans mes études j'ai l'impression de laisser aller ma technique et quand j'arrive dans mes pièce ça donne pas ce que je veux

- cécilius
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Re: Comment abordez-vous l'étude d'un morceau ?
En fait dans le sondage, j'ai abordé les 2 cas, car je supposais que certaines personnes les différencient et je ne suis pas vraiment rentrée dans mon cas personnel. Cela semble le cas de gam933.
Pour répondre à mamyfly, je vais développer ce que je fais. J'utilisais une méthode un peu similaire pour le piano (le but est de mettre en place le texte le plus rapidement possible, d'où le moins de fatigue possible, pour ne plus y revenir, aucune erreur : c'est su et c'est terminé) ; que ça soit une étude où un morceau. Maintenant, il faut que ça soit un morceau ou une étude de mon niveau, sinon je perds mon temps, mais mon professeur est là pour m'éviter de me disperser. Après vient l'interprétation (incontournable, bien sûr, pour un morceau), plus ou moins importante, suivant ce que c'est comme étude (il y a des études dont peut faire quelque chose de très musical).
Mon principal soucis, est de travailler le moins possible, avec le meilleur rendement. Etant donné mon âge, il faut éviter les tendinites ! Ne pas faire comme certains enfants : j'ai travaillé tant de temps, c'est bon.
Je cite l'interview que j'avais entendu, il y a quelques années, d'un très célèbre violoncelliste soliste, d'origine russe, Il était toujours pris par le temps et il disait qu'il apprenait ses textes en regardant la télévision. Cela ne l'empêche pas de très bien jouer. A cette époque, je ne jouais pas de violon, mais je m'en souviens !
Pour répondre à mamyfly, je vais développer ce que je fais. J'utilisais une méthode un peu similaire pour le piano (le but est de mettre en place le texte le plus rapidement possible, d'où le moins de fatigue possible, pour ne plus y revenir, aucune erreur : c'est su et c'est terminé) ; que ça soit une étude où un morceau. Maintenant, il faut que ça soit un morceau ou une étude de mon niveau, sinon je perds mon temps, mais mon professeur est là pour m'éviter de me disperser. Après vient l'interprétation (incontournable, bien sûr, pour un morceau), plus ou moins importante, suivant ce que c'est comme étude (il y a des études dont peut faire quelque chose de très musical).
Mon principal soucis, est de travailler le moins possible, avec le meilleur rendement. Etant donné mon âge, il faut éviter les tendinites ! Ne pas faire comme certains enfants : j'ai travaillé tant de temps, c'est bon.
Je cite l'interview que j'avais entendu, il y a quelques années, d'un très célèbre violoncelliste soliste, d'origine russe, Il était toujours pris par le temps et il disait qu'il apprenait ses textes en regardant la télévision. Cela ne l'empêche pas de très bien jouer. A cette époque, je ne jouais pas de violon, mais je m'en souviens !
- Claire91
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Re: Comment abordez-vous l'étude d'un morceau ?
En ce qui me concerne, je pense que ma méthode de travail varie complètement en fonction des morceaux. Je prends trois exemples, sur trois choses que je travaille en ce moment.
1/ Un final de symphonie de Mozart, qu'on joue avec l'orchestre, qui ne comporte pas de difficulté particulière, à part la vitesse.
J'ai commencé par me trouver un "tempo de base", auquel j'arrivais, relativement rapidement à tout jouer sans erreur. Et à partir de là, avec le métronome, je monte progressivement.
En parallèle, répétitions avec l'orchestre, où on joue l'ensemble à un tempo plus rapide que celui que je maîtrise. Forcément, je ne joue pas toutes les notes... Mais je poursuis mon travail au métronome, pour que mes doigts sachent vraiment bien jouer le mouvement, à mon tempo. De répétition en répétition, je joue de plus en plus de notes. Et je me rapproche du tempo final. Si ce n'est pas bon à la prochaine répétition, ça le sera à la suivante !
Concernant les questions d'interprétation (nuances, articulations...), elle viennent au fil des répétitions, entre ce qui est écrit sur la partition, et ce que nous indique le chef sur ce qu'il souhaiterait.
2/ Siegfried Idylle, de Wagner, toujours pour l'orchestre. Là, la difficulté vient du texte. L'armure passe allègrement de 4# à 4b, puis à 5#, puis à rien, pour revenir à 4# (j'ai simplifié, il y a d'autres changements). Côté altérations accidentelles, on voit de si#, des mi#, des fa double#... Bref, il y a des passages où, à chaque note ou presque, on est à se demander quelle note c'est, et où elle se joue... "Faut coller les doigts ?", "et là, c'est une tierce majeure où mineure ?" Pour ce morceau, le gros du travail est vraiment celui de l'appropriation du texte lui même. Du coup, dans ce cas, j'y vais phrase par phrase, mais je bosse l'interprétation en même temps que je me mets les notes dans les doigts.
3/ L'air varié de Dancla que je travaille avec ma prof, destiné à être joué en audition au mois de décembre.
Par définition, c'est un thème, et des variations. Des passages chantés, des passages rapides, des passages techniques (pizz main gauche, harmoniques), et quelques passages très techniques : côté archet, un peu de staccato volant à un endroit ; côté main gauche, une succession rapide d'accords (avec reprise d'archet en tirant, histoire de compliquer le truc).
Pour ce morceau, je suis rapidement arrivée à mon tempo de croisière, avec quelques mesures par-ci par là qui ne passaient pas. Mais pour le reste, le texte et l'interprétation vont de paire : les longueurs d'archet utilisées jouent sur le tempo et réciproquement ; l’interprétation et le texte forment un tout.
En parallèle de mon travail global, je continue à travailler les points techniques :
- travail des accords lentement, en montant progressivement la pulsation.
- travail du staccato volant sur des cordes à vide ou sur des gammes...
Ca fait deux fois que je répète le morceau avec le pianiste.
La première fois (avant les vacances de la Toussaint), c'est lui qui m'a poussé à augmenter le tempo, le staccato n'était pas propre et mes accords ne passaient pas.
La deuxième fois (vendredi dernier), le staccato était nickel. Il restait quelques soucis de justesse et de prise de corde dans les accords, mais ça passait.
Pour le coup, j'étais contente d'avoir osé même si au niveau des notes, tout n'est pas encore parfait...
Et puis il me reste encore un mois, avant l'audition !
1/ Un final de symphonie de Mozart, qu'on joue avec l'orchestre, qui ne comporte pas de difficulté particulière, à part la vitesse.
J'ai commencé par me trouver un "tempo de base", auquel j'arrivais, relativement rapidement à tout jouer sans erreur. Et à partir de là, avec le métronome, je monte progressivement.
En parallèle, répétitions avec l'orchestre, où on joue l'ensemble à un tempo plus rapide que celui que je maîtrise. Forcément, je ne joue pas toutes les notes... Mais je poursuis mon travail au métronome, pour que mes doigts sachent vraiment bien jouer le mouvement, à mon tempo. De répétition en répétition, je joue de plus en plus de notes. Et je me rapproche du tempo final. Si ce n'est pas bon à la prochaine répétition, ça le sera à la suivante !
Concernant les questions d'interprétation (nuances, articulations...), elle viennent au fil des répétitions, entre ce qui est écrit sur la partition, et ce que nous indique le chef sur ce qu'il souhaiterait.
2/ Siegfried Idylle, de Wagner, toujours pour l'orchestre. Là, la difficulté vient du texte. L'armure passe allègrement de 4# à 4b, puis à 5#, puis à rien, pour revenir à 4# (j'ai simplifié, il y a d'autres changements). Côté altérations accidentelles, on voit de si#, des mi#, des fa double#... Bref, il y a des passages où, à chaque note ou presque, on est à se demander quelle note c'est, et où elle se joue... "Faut coller les doigts ?", "et là, c'est une tierce majeure où mineure ?" Pour ce morceau, le gros du travail est vraiment celui de l'appropriation du texte lui même. Du coup, dans ce cas, j'y vais phrase par phrase, mais je bosse l'interprétation en même temps que je me mets les notes dans les doigts.
3/ L'air varié de Dancla que je travaille avec ma prof, destiné à être joué en audition au mois de décembre.
Par définition, c'est un thème, et des variations. Des passages chantés, des passages rapides, des passages techniques (pizz main gauche, harmoniques), et quelques passages très techniques : côté archet, un peu de staccato volant à un endroit ; côté main gauche, une succession rapide d'accords (avec reprise d'archet en tirant, histoire de compliquer le truc).
Pour ce morceau, je suis rapidement arrivée à mon tempo de croisière, avec quelques mesures par-ci par là qui ne passaient pas. Mais pour le reste, le texte et l'interprétation vont de paire : les longueurs d'archet utilisées jouent sur le tempo et réciproquement ; l’interprétation et le texte forment un tout.
En parallèle de mon travail global, je continue à travailler les points techniques :
- travail des accords lentement, en montant progressivement la pulsation.
- travail du staccato volant sur des cordes à vide ou sur des gammes...
Ca fait deux fois que je répète le morceau avec le pianiste.
La première fois (avant les vacances de la Toussaint), c'est lui qui m'a poussé à augmenter le tempo, le staccato n'était pas propre et mes accords ne passaient pas.
La deuxième fois (vendredi dernier), le staccato était nickel. Il restait quelques soucis de justesse et de prise de corde dans les accords, mais ça passait.
Pour le coup, j'étais contente d'avoir osé même si au niveau des notes, tout n'est pas encore parfait...
Et puis il me reste encore un mois, avant l'audition !

Mon blog musical : Des fourmis dans les doigts