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Je viens d'acheter un humidificateur dampit (le truc vert) mais en fait ça ne rentre tout simplement pas dans le violon que je joue (j'ai essayé à plusieurs endroits mais je ne vais pas forcer), contrairement à mon violon de secours où les ouïes sont plus larges.
Du coup je ne sais pas quoi faire. Est-ce une bonne idée de couper/tailler le petit bout noir à l'extrémité? Dans ce cas là ça pourrait rentrer mais je ne sais pas si c'est une bonne idée.
Non je suis sûr que c'est le modèle pour violon, en effet il rentre très bien dans mon violon de secours et c'est marqué sur la boîte, mais dans celui que je joue, les trous sont trop petits donc je ne sais pas quoi faire
je vais retourner voir le luthier demain, j'espère qu'il pourra me rembourser mais bon...
C'est très rare mais ça arrive parfois, et à part essayer une autre marque il n'y a malheureusement pas grand chose à faire.
Par contre je n'ai pas compris l'intérêt de couper le bout noir du bas, en principe il c'est la partie verte qui est plus large, pas la partie noire.
Clé de la réussite : "Avoir un bon Maître, répéter, laisser faire ce qui doit se produire, se libérer du résultat."
Le problème si on compresse la partie verte est que ça va essorer l'éponge intérieure, pas glop.
L'humidificateur de boite c'est mieux que rien attention juste à la tension de l'archet, quand on répète dans une salle bien chauffée et très sèche, l'archet venant de l'étui plus humide va se "tendre" tout seul pendant le jeu, et si on surveille pas on se retrouve avec un archet surtendu et les conséquences qui vont avec.
Clé de la réussite : "Avoir un bon Maître, répéter, laisser faire ce qui doit se produire, se libérer du résultat."
Merci je ferai attention à ça. Pour l'instant je joue avec un carbone (je vais changer prochainement), on a les mêmes conséquences de surtension qu'avec un archet en bois ?
La surtension va être causée par la mèche qui va s'assécher et se tendre, donc pas de différence à ce niveau, en revanche les conséquences sur la baguette carbone seront moins grave que sur une baguette bois.
Clé de la réussite : "Avoir un bon Maître, répéter, laisser faire ce qui doit se produire, se libérer du résultat."
Bonjour, pour ma part j'ai un humidificateur dans la boite (le truc en forme de petite cuve) que je fait tenir avec de la bande Velcro , concernant le tube en mousse j'aurais trop que cela vienne toucher l'âme du violon.
Pas de crainte quant à mouiller l'intérieur : y a juste à bien vérifier que la partie verte du Dampit soit sèche quand vous l'introduisez (après avoir imprégné la mousse, essuyer le tube avec un chiffon).
Et pour éviter que cela vienne trop titiller l'âme je vous conseille de l'insérer dans le f gauche, à l'opposé. Comme ça ça ne vient pas trop "taper" dessus.
Après, je ne sais pas trop ce qui est le plus intéressant entre un Dampit ou un humidificateur dans la boîte. Pour ma part, j'utilise un Dampit quand il fait très sec, comme en ce moment avec ce froid.
L'humidificateur de boite c'est bien tant que le violon reste dans l'étui, or la plupart des salles de concert et de répétition sont exagérément sèches (à cause du chauffage), et le dampit permet au violon de conserver son taux d'humidité en jouant, ça évite les contrastes hygrométriques quand on le sort de l'étui dans une salle sèche.
Gros avantage donc pour le dampit.
Pour le tracas au sujet de l'âme, aucune inquiétude à ce sujet à mon avis (les luthiers du forum te donneront un avis plus éclairé), le dampit est souple, même si il bute contre l'âme je ne vois pas comment il pourrait la déplacer, ou bien alors c'est que l'âme serait vraiment trop courte et il y aurait d'autres soucis avant celui du dampit.
Pour le risque de mettre de l'eau dans le violon, il convient effectivement de le sécher un minimum.
Perso quand je le rempli, je le passe sous l'eau tiède (pour éviter le choc thermique), puis en guise d'essorage je le fais tourner gentillement comme un panier à salade pour éliminer l'excès d'eau, puis je le passe dans un petit chiffon lisse pour éliminer les résidus humides à sa surface, mais vite fait, sans exagération.
Peut-être qu'il y a mieux comme méthode, ou plus efficace, ou peut-être que je m'embête pour rien, mais jusqu'à présent je n'ai jamais eu le moindre soucis dû à l'humidité.
En revanche il faut veiller à ajuster le remplissage en fonction de l'hygrométrie ambiante.
Dans une salle froide et humide, ça ne sert à rien d'en rajouter. Idem quand on laisse le violon longtemps dans son étui, attention à ne pas surcharger l'air en humidité sinon gare aux moisissures.
A l'inverse, dans certaines salles il m'est arrivé de devoir recharger le dampit toutes les 2 à 3h tant l'air était sec.
Au début on se fie à un hygromètre dans l'étui, puis avec l'habitude on se fait une idée précise juste en se fiant à la sonorité du violon, quand le son devient dur et agressif on reconnait le manque d'humidité.
Clé de la réussite : "Avoir un bon Maître, répéter, laisser faire ce qui doit se produire, se libérer du résultat."
attention juste à la tension de l'archet, quand on répète dans une salle bien chauffée et très sèche, l'archet venant de l'étui plus humide va se "tendre" tout seul pendant le jeu, et si on surveille pas on se retrouve avec un archet surtendu et les conséquences qui vont avec.