Il n'y a pas un loup, mais des loups.
Ces phénomènes intrusifs et perturbateurs sont divers, variés et sont d'humeurs changeantes. Si certains palliatifs se révèlent efficaces pour certaines situations, ils le sont bien moins pour d'autres.
Si certaines solutions sont abandonnées c'est d'une part parce que leur mise en œuvre demande du temps et des adaptations trop spécifiques et qu'elles ne sont efficaces que dans certains cas.
On notera que toute atténuation d'un loup atténue autre chose et qu'à l'inverse, son atténuation peut favoriser l'aisance du jeu dans certains registres.
Il n'y a pas de règles.
Mon avis sur la question est le suivant : le musicien possède un instrument qui lui plaît mais qui a un loup. Je suis d'avis qu'il doit trouver un compromis entre une partielle atténuation qui lui donnera plus d'aisance, sans pour autant compromettre ce qu'il aime dans son instrument. Le moyen qu'il utilisera devra être, à mon sens, le moins contraignant possible dans sa mise en place et le plus simple à ôter, déplacer ou renforcer pour s'adapter aux changement "de saisons".
Je ne suis donc pas pour les solutions qui demandent une intervention extérieure ni celles qui demande tout démontage des cordes.
Le bon vieil anti-rouleur à vis que l'on pose derrière le chevalet sur une des deux cordes graves a fait ses preuves. Mais je trouve celui de Theunis encore plus facile d'utilisation pour des résultats bien efficaces. Il m'est arrivé d'en utiliser et il s'est avéré être d'un complément appréciable pour un réglage ; ou pas, car là encore, il ne s'agit de ne faire aucune généralité.
AMHA
