
La précarité et ses conséquences dans l'enseignement musical
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Re: La précarité et ses conséquences dans l'enseignement musical
Je suis de tout cœur avec vous et me désole de cette situation. 

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Re: La précarité et ses conséquences dans l'enseignement musical
Désolé de ne pas pouvoir entendre ce discours
Quand a 25 €/h en cheque cesu il n'y a pas moyen de trouver un prof dans une ville moyenne, parce que c'est du cesu je préfère du black , parce que pas cours apres 18 H , pas de cours le samedi ou pendant les vacances scolaires.
Ou que les cours sont annulés pour une malheureuse audition de fin d'année !
ou par ce que la salle affectée n'est pas la bonne ou pas la belle , alors qu'un salarié du privé serait heureux de l'avoir en bureau !
Cela ne me concerne pas moi uniquement mais une bonne quinzaine d'adultes dans la même agglomération et ca ne concerne pas un prof mais au moins 4 ou 5 !
Pourquoi trop d'adulte se plaigne de ne pas pouvoir acces a la musique par manque de prof ....
Si j'ai un boulanger qui ouvre a 9H qui ferme a 16H qui n'a plus de pain a 11h30 et qui ferme pendant toutes les vacances scolaires , il ne faut pas qu'il s'étonne que sa vie devienne précaire après un certain temps .
Qu'il y aie des cas pas simple ou difficile et eds employeurs pas toujours top je veux bien le concevoir .
Quand a 25 €/h en cheque cesu il n'y a pas moyen de trouver un prof dans une ville moyenne, parce que c'est du cesu je préfère du black , parce que pas cours apres 18 H , pas de cours le samedi ou pendant les vacances scolaires.
Ou que les cours sont annulés pour une malheureuse audition de fin d'année !
ou par ce que la salle affectée n'est pas la bonne ou pas la belle , alors qu'un salarié du privé serait heureux de l'avoir en bureau !
Cela ne me concerne pas moi uniquement mais une bonne quinzaine d'adultes dans la même agglomération et ca ne concerne pas un prof mais au moins 4 ou 5 !
Pourquoi trop d'adulte se plaigne de ne pas pouvoir acces a la musique par manque de prof ....
Si j'ai un boulanger qui ouvre a 9H qui ferme a 16H qui n'a plus de pain a 11h30 et qui ferme pendant toutes les vacances scolaires , il ne faut pas qu'il s'étonne que sa vie devienne précaire après un certain temps .
Qu'il y aie des cas pas simple ou difficile et eds employeurs pas toujours top je veux bien le concevoir .
- Zaphod
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Re: La précarité et ses conséquences dans l'enseignement musical
Tout dépend des agglomérations, car ici c'est l'inverse, presque plus de profs que d'élèves, du coup des prix qui tirent vers le bas.Cedin16 a écrit : ↑ven. 23 oct. 2020 15:19 Désolé de ne pas pouvoir entendre ce discours
Quand a 25 €/h en cheque cesu il n'y a pas moyen de trouver un prof dans une ville moyenne, parce que c'est du cesu je préfère du black , parce que pas cours apres 18 H , pas de cours le samedi ou pendant les vacances scolaires.
Ou que les cours sont annulés pour une malheureuse audition de fin d'année !
ou par ce que la salle affectée n'est pas la bonne ou pas la belle , alors qu'un salarié du privé serait heureux de l'avoir en bureau !
Cela ne me concerne pas moi uniquement mais une bonne quinzaine d'adultes dans la même agglomération et ca ne concerne pas un prof mais au moins 4 ou 5 !
Pourquoi trop d'adulte se plaigne de ne pas pouvoir acces a la musique par manque de prof ....
Si j'ai un boulanger qui ouvre a 9H qui ferme a 16H qui n'a plus de pain a 11h30 et qui ferme pendant toutes les vacances scolaires , il ne faut pas qu'il s'étonne que sa vie devienne précaire après un certain temps .
Qu'il y aie des cas pas simple ou difficile et eds employeurs pas toujours top je veux bien le concevoir .
Je vois des élèves qui viennent me voir après avoir essayé 3 ou 4 profs avec lesquels ça ne collait pas, et qui finalement partent ailleurs pour payer moins cher (on trouve des cours à 10€ dans le coin, et la plupart des structures rémunèrent les profs un peu moins de 7€ de l'heure...).
La plupart des profs donnent des cours le soir, le week-end, et pendant les vacances.
Je n'ai jamais entendu parler d'un adulte qui ne puisse pas trouver de prof, même avec horaires difficiles et en cours d'année.
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Re: La précarité et ses conséquences dans l'enseignement musical
@ Zaphod
alors heureux les profs de ma région pouvant choisir dans le panier les plus beaux fruits !
juste pour dire pour compléter des heures j'ai trouvé un prof a 320 km AR de chez moi qui me prend 4 a 5 fois par an nous travaillons env 5 a 6H dans la journée.
J'ai été chercher si loin car c'est un très bon mais si non le mieux était a 240 km ar
alors heureux les profs de ma région pouvant choisir dans le panier les plus beaux fruits !
juste pour dire pour compléter des heures j'ai trouvé un prof a 320 km AR de chez moi qui me prend 4 a 5 fois par an nous travaillons env 5 a 6H dans la journée.
J'ai été chercher si loin car c'est un très bon mais si non le mieux était a 240 km ar
- Zaphod
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Re: La précarité et ses conséquences dans l'enseignement musical
Après la compétence du prof c'est autre chose...
J'ai des élèves qui viennent d' Espagne, des Pays-Bas, et d'un peu partout en France, dont certains viennent chaque semaine juste pour prendre un cours et repartir dans la foulée, car ils trouvent ici des apports qu'ils n'ont pu trouver ailleurs.
Cependant pour les moins exigeants, il y a des écoles de musiques avec classes de violon tous les 10km environ en campagne, et en ville il y a un conservatoire ainsi qu'une grosse poignée de structures enseignant également le violon.
A ça on rajoute les profs particuliers dont j'ignore le nombre (je dirais une bonne 20aine pour un rayon de 30km autour de la ville, dont une petite poignée de compétents).
J'ai des élèves qui viennent d' Espagne, des Pays-Bas, et d'un peu partout en France, dont certains viennent chaque semaine juste pour prendre un cours et repartir dans la foulée, car ils trouvent ici des apports qu'ils n'ont pu trouver ailleurs.
Cependant pour les moins exigeants, il y a des écoles de musiques avec classes de violon tous les 10km environ en campagne, et en ville il y a un conservatoire ainsi qu'une grosse poignée de structures enseignant également le violon.
A ça on rajoute les profs particuliers dont j'ignore le nombre (je dirais une bonne 20aine pour un rayon de 30km autour de la ville, dont une petite poignée de compétents).
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Re: La précarité et ses conséquences dans l'enseignement musical
Punaise c est quelle région ?
Autour d Orleans c est vraiment pas aussi facile !
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René Char
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Re: La précarité et ses conséquences dans l'enseignement musical
Nouvelle-aquitaine.
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Re: La précarité et ses conséquences dans l'enseignement musical
Les profs de violon, c'est comme les petits vieux, ça va dans les régions chouettes 

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Re: La précarité et ses conséquences dans l'enseignement musical
Carrément !J'ai des élèves qui viennent d' Espagne, des Pays-Bas, et d'un peu partout en France, dont certains viennent chaque semaine juste pour prendre un cours et repartir dans la foulée, car ils trouvent ici des apports qu'ils n'ont pu trouver ailleurs.


Moderato ma non troppo
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Re: La précarité et ses conséquences dans l'enseignement musical
Je peux te mettre en contact avec eux si tu veux vérifierMalkichay a écrit : ↑sam. 24 oct. 2020 20:00Carrément !J'ai des élèves qui viennent d' Espagne, des Pays-Bas, et d'un peu partout en France, dont certains viennent chaque semaine juste pour prendre un cours et repartir dans la foulée, car ils trouvent ici des apports qu'ils n'ont pu trouver ailleurs.. Tu ne pousses pas un peu, non ?
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Re: La précarité et ses conséquences dans l'enseignement musical
il sont a combien de km de chez toi avec mes 320 km Ar je dois être peut pas loin d'eux par rapport a toi ?
- Zaphod
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Re: La précarité et ses conséquences dans l'enseignement musical
La plus loin est des Pays-Bas, elle met un peu moins de 2h en avion, celle d'Espagne est plus proche que toi (je suis à moins d'une heure de la frontière).
Après c'est la même chose pour les luthiers, combien de violonistes continuent à voir le même luthier quand ils en trouvent un bien, même si ils déménagent, ou bien sont prêts à traverser la France pour trouver une "perle rare"?
Une formation de violoniste ça a un prix, ça demande des sacrifices. Quand un musicien est prêt à dépenser des dizaines de milliers d'euros dans un instrument pour gagner un peu en sonorité, il peut bien faire quelques voyages pour trouver un bon prof qui lui permette de gagner tout autant en qualité de son, ainsi qu'en confort de jeu et plein d'autres choses importantes.
Personnellement je n'ai jamais fais tant de sacrifices pour me former en tant que violoniste (je n'ai d'ailleurs jamais été un grand violoniste même avant d'être malade), en revanche je l'ai fais pour me former en tant que prof. C'est pas la France que j'ai traversé, c'est le monde. Je ne sais pas combien j'ai pu dépenser d'argent en avion, hôtels, formations, et matériel pédagogique, mais j'aurais pu me payer quelques beaux violons avec tout ça, je ne sais même pas si j'ai déjà rentabilisé cet argent avec les cours que je donne
Bref tout ça pour dire que ça ne me choque pas...
Après c'est la même chose pour les luthiers, combien de violonistes continuent à voir le même luthier quand ils en trouvent un bien, même si ils déménagent, ou bien sont prêts à traverser la France pour trouver une "perle rare"?
Une formation de violoniste ça a un prix, ça demande des sacrifices. Quand un musicien est prêt à dépenser des dizaines de milliers d'euros dans un instrument pour gagner un peu en sonorité, il peut bien faire quelques voyages pour trouver un bon prof qui lui permette de gagner tout autant en qualité de son, ainsi qu'en confort de jeu et plein d'autres choses importantes.
Personnellement je n'ai jamais fais tant de sacrifices pour me former en tant que violoniste (je n'ai d'ailleurs jamais été un grand violoniste même avant d'être malade), en revanche je l'ai fais pour me former en tant que prof. C'est pas la France que j'ai traversé, c'est le monde. Je ne sais pas combien j'ai pu dépenser d'argent en avion, hôtels, formations, et matériel pédagogique, mais j'aurais pu me payer quelques beaux violons avec tout ça, je ne sais même pas si j'ai déjà rentabilisé cet argent avec les cours que je donne

Bref tout ça pour dire que ça ne me choque pas...
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Re: La précarité et ses conséquences dans l'enseignement musical
Je confirme .. j'ai des clients qui viennent faire leur mèche depuis Londres ou d'autre qui viennent faire règler leur violon depuis le Japon ..
Bon , évidement il ne font pas le voyage que pour cela hein..
Ensuite pour les profs de violons, ce dont parle Zaphod concerne je pense (comme pour moi d'ailleurs), les pro ou pes pro en devenir..
Ce même assez commun plus enseignement est spécifique, même pour des musiciens confirmé: Tu as des spécialistes du quatuor, des solistes, des enfants etc avec des musiciens/élèves qui vont faire des km pour leur enseignement..
on ne parle pas de payer le voyage en avion pour prendre un cours niveau débutant... hein.
Bon , évidement il ne font pas le voyage que pour cela hein..
Ensuite pour les profs de violons, ce dont parle Zaphod concerne je pense (comme pour moi d'ailleurs), les pro ou pes pro en devenir..
Ce même assez commun plus enseignement est spécifique, même pour des musiciens confirmé: Tu as des spécialistes du quatuor, des solistes, des enfants etc avec des musiciens/élèves qui vont faire des km pour leur enseignement..
on ne parle pas de payer le voyage en avion pour prendre un cours niveau débutant... hein.
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Re: La précarité et ses conséquences dans l'enseignement musical
Il est vrai que j'ai un collègue harpiste qui a fait cette démarche il y a une vingtaine d'années de prendre des cours à Paris alors qu'il habitait en Alsace. Il n'avait pas le choix car c'était un enseignement rare et vraiment très spécifique.
Mais pour le violon qui n'est pas un instrument rare, ce ne sont pas les excellents musiciens qui manquent, surtout dans les grandes métropoles
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Mais pour le violon qui n'est pas un instrument rare, ce ne sont pas les excellents musiciens qui manquent, surtout dans les grandes métropoles

Moderato ma non troppo