Photos à l'atelier

[IFred]

le manche est fait enfin la volute, le manche dégrossit car on laisse du bois pour l'ajuster.
Il y a déjà quelque couche de vernis

[Cedin16]

super tu comptes mettre des photos sur le site ?

[IFred]

]juste eut le temps de prendre ce cliché avant de ne plus avoir de batterie

[attachment=0]A7R09952.JPG[/attachment

[Cedin16]

Superbe , merci .
Une photo qualité pro !

[Cedin16]

Ifred

Ou en es tu du violoncelle ?

Il est enclavé ? monté ?

[IFred]

Alors, pas mal de complications..
1) Anne n'était pas satisfaite du vernis, (pas assez transparent) au final le pigment jaune de substitution n'était pas top.
2) => dévernir ca s'est pas trop mal passé
3) la méthode "Bayon" ne lui plaisait au final donc
4) assemblage avant de vernir
5) là les choses se sont compliquées la structure d’éclisse démoulée et vernie/devrnie s'est pas mal déformée (en fait je pense que si l'on fait la methode B, il faut avoir un moule démontable et ne le démonter qu'après le vernis )et non démouler vernir etc..
6) mega galère pour fermer le cello
7) enclaver là pas de problème et cela a été fait hier

reste à finir le manche , ensuite on le monte en blanc.
Pour le vernis les pigments c'est en hold...on va faire des tests plus long av de l'appliquer

[Cedin16]

Alors, pas mal de complications..
1) Anne n'était pas satisfaite du vernis, (pas assez transparent) au final le pigment jaune de substitution n'était pas top.
2) => dévernir ca s'est pas trop mal passé
3) la méthode "Bayon" ne lui plaisait au final donc
4) assemblage avant de vernir
5) là les choses se sont compliquées la structure d’éclisse démoulée et vernie/devrnie s'est pas mal déformée (en fait je pense que si l'on fait la methode B, il faut avoir un moule démontable et ne le démonter qu'après le vernis )et non démouler vernir etc..
6) mega galère pour fermer le cello
7) enclaver là pas de problème et cela a été fait hier

reste à finir le manche , ensuite on le monte en blanc.
Pour le vernis les pigments c'est en hold...on va faire des tests plus long av de l'appliquer

Ok merci pour les infos
Une petite galère donc
Effectivement tous les moules que j'ai pu voir chez Ch Bayon sont complètement démontable

[orliac]

Je suis un tout petit bonhomme et je n'ai aucune prétention à donner des conseils, je ne peux que parler de ma propre expérience. Je sais que pour le cello, le montage sans moule en deux morceaux est toujours assez compliqué. Je n'ai jamais réussi à faire correctement un montage "en l'air". Alors, je colle le fond aux éclisses restant sur le moule que j'enlève ensuite. Pour la table, c'est une autre question. La barre déforme la table, aussi je n'ajuste les bords qu'une fois celle-ci collée et ce n'est qu'ensuite que je creuse la gorge des filets et ajuste la ragreyure.
Je ne dis pas que ce système est le meilleur, mais il me convient.

[IFred]

En moule interne il y a plusieurs "école" avec des moules plus ou moins épais.
La méthode "Crémone" consiste à faire un moule de faible épaisseur env d'1/3 de la hauteur d’éclisse.
à poser les contre-expertises à décoller le moule , à coller le fond.
(en france il me semble on apprend avec un moule plus large on ne cole les contre éclisses que d'un coté , on cole le fond puis on retire le moule par le haut, puis ont fait les autres contre eclisses)

Là je voulais essayer de vernis les pièces avant de les assembler pour faciliter le séchage.
Entre le seal de l’instrument qui est avec une solution aqueuse et le vernis, la stabilité de la forme de la couronne est partie à volo, Enfin ca demande d'avoir un vernis sacrement dur car au moment de fermer le violon tu vas avoir des marques sur tout le bord..

Alors c'est peut être très bien cette méthode , mais je pense qu'à l'avenir on va en rester à la Crémonaise

[orliac]

C'est exactement ce que je fais. Comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir, j'applique la méthode Crémonaise. Je colle les éclisses aux coins et aux tasseaux autour d"un moule de faible épaisseur (3,5 cm). Inconvénient: il faut constamment vérifier l l'angle droit par rapport au moule collé côté table. Je colle ensuite les contre éclisses côté fond puis je m'assure de la platitude en faisant aller et venir l'ensemble sur une table où j'ai collé avec du double face des bandes de papier à poncer, grain de 40. Ensuite seulement, je colle le fond entièrement terminé, avec ses filets. Puis, j'enlève le moule. Mais petit détail pour que l'opération se passe sans difficultés: il faut que les coins soient seulement collés d'une toute petite goutte de colle et surtout ne pas oublier de placer entre le moule et les éclisses du papier sulfurisé qui facilite le glissement. Une fois le moule enlevé, je colle les contre éclisses côté table...

[IFred]

Chez Schmitt à Lyon on utilisait de l'ocb sur les blocs, mais pour la surface en contacte avec la table (en restauration), D’après Frédéric ca aidait pour les redécolages futurs

[IFred]

Premier coup d'archet



second
https://youtu.be/-D7rvO0OTyA

[Cedin16]

Premier coup d'archet


second
https://youtu.be/-D7rvO0OTyA

Comme violoncelliste .. je ne ferai pas de commentaire ,j'ai juste envie de prendre le train, faire l'AR dans la journée pour faire l'essai !
Il a plein de chose a dire ...
Merci pour ce magnifique fil ... "Photos de l'atelier "

[Sugarcane]

oui, c est excellent de l entendre finalement sonner apres toutes ces peripeties. Tres interessant d entendre les commentaires sur la premiere video et les comparaisons avec l autre violoncelle. Merci

[orliac]

Le premier coup d'archet, c'est le moment le plus attendu et le plus redouté. J'ai surtout regardé le visage de la personne à côté de la violoncelliste, -Anne- qui a fabriqué le violoncelle-. Malgré le masque, on mesure l'angoisse, le questionnement intense, bref, tout ce qu'on peut se dire quand l'archet d'un autre court sur les cordes d'un instrumentiste sorti de son l'atelier.
L'oreille n'est jamais objective, elle trouve des défauts, elle en invente au besoin. Les imperfections du musicien qui ne connait pas l'instrument deviennent celles de l'instrument lui-même, donc les siennes. On est mis à nu; on est suspendu aux lèvres du musicien en guettant le moindre mouvement de visage la moindre contraction qu'on interprête comme la marque d'un défaut remarqué.On est prêt à toutes ls concessions.
Et on se dit des tas de choses du genre: "je vais changer le réglage, j'aurais dû entendre ceci ou cela, peut-être faudrait-il changer le chevalet? L'âme? Peut-être aurais-dû la tendre un peu plus pour le timbre ou au contraire un peu moins pour la résonance... Et cette corde de ré plus faible que les autres, Je devrais faire glisser le pied droit du chevalet d'un ou deux dixièmes de millimètre... Et l'accroc sur le fa dièse! J'aurai dû monter un chevalet français..."
Ce moment attendu pendant des dizaines d'heures comme une libération est en fait une torture.