GILLES COLLIARD

Né à Genève en 1967, Gilles Colliard obtient un Premier Prix de virtuosité au conservatoire de cette ville dans la classe de Jean-Pierre Wallez. Musicien à multiples facettes, il partage son temps principalement entre son activité de soliste (avec des orchestres tels que le London Soloist Chamber Orchestra, l'Orchestre de la Suisse Romande, le Concentus Hungaricus de Budapest, l'Orchestre Philharmonique de Lituanie, le Festival Orchestra de Caroline du Nord…) et son activité de chambriste (1er violon de Christophe Coin au sein de l'Ensemble Baroque de Limoges, 1er violon du Quatuor Ravel). Régulièrement invité à participer à des festivals (Festival Pablo Casals, Festival de Montreux, Bachtage de Berlin, Festival de Santander…), il se produit à Paris ( théâtre du Châtelet ), Tokyo (Kioi Hall), Londres (Queen Elisabeth Hall), Moscou (Conservatoire Tchaikovsky), Berlin (Kl. Philharmonie), Genève (Victoria Hall)…
Directeur artistique du département de musique ancienne du CNR de Toulouse, Gilles Colliard enseigne le violon et le violon baroque au sein même de cet établissement ainsi que lors de nombreuses Masterclass.
Son importante discographie -plus de vingt enregistrements - comprend l'intégrale des concertos de Mozart, Haydn, Bach, des œuvres pour violon seul, de nombreuses créations mondiales (Caprices de Guillemain / diapason d'or, Double concerto de Graun / ffff Télérama, Quatuors de Leonard van Call…). Parallèlement à son activité d'interprète, Gilles Colliard se consacre à la composition et à la direction d'orchestre (Orchestre de Chambre National de Toulouse, Jeune Orchestre Lyrique français, Orchestre Lémanique…). Il joue sur un violon d' Antonio Stradivarius de 1732.
Sous l’impulsion passionnée de son chef, l’orchestre de chambre de Toulouse a retrouvé, depuis 2004, la confiance méritée d’un public enthousiaste. Le parcours du musicien, que ce soit comme soliste, enseignant ou compositeur, le conduit à rechercher l’authenticité du discours musical. Il souhaite combattre les préjugés en dépassant l’éternelle querelle des anciens et des modernes. Il sait aussi donner sa chance à toutes les musiques et n’hésite pas à faire confiance à de jeunes interprètes.
Pour le son çà va venir et peut-être même une petite vidéo...
Et toc pour mon mari

(il comprendra ...)
L'homme qui ne possède pas la musique en lui-même, celui que n'émeut pas l'harmonie suave des sons, est mûr pour la trahison, le vol, la perfidie. Son intelligence est morne comme l'Erèbe. Défie toi d'un tel homme, écoute la musique. Shakespeare