emporté par la mélodie,tu perds des notes,t'inquiètes pas,elles ne le sont pas pour tous le monde.

pour toi alors Stephane Grappelli n'était pas violonniste ? ou bien il te fait bien marrer... peut-être un clown alors s'il ne jouait pas de violonjim a écrit :Pour moi l'utilité du solfège est très claire: c'est exactement la même chose que la langue française et la grammaire (la langue étant la musique et la grammaire le solfège).
Alors ceux qui disent que ça sert à rien, ça me fait bien marrer !
Stéphane était seconde médaille de solfège du conservatoire de Paris ! C'est pas moi qui le dit, c'est lui. (voir son auto-biographie ou encore le DVD sur Grappelli "a life in jazz century") C'est d'ailleurs la seule expérience d'enseignement "classique" qu'il a connu, étant autodidacte sur tous les instruments qu'il pratiqua (violon, piano, sax, accordéon...)Skysan a écrit :il n'a rien dit sur le solfège, il n'en a simplement jamais fait, et pourtant c'est un des meilleurs violonistes que j'ai pu avoir l'occasion de voir jouer...
Je ne sais pas ce qu'est le "solfège inconscient" pour ma part... Le jazz est si large qu'il est difficile de dire si on a besoin de solfège ou pas ; ça dépend pour quoi faire... Si tu joue en big band, c'est plus pratique ! Si tu prends le coté "impro" (qui me semble être la base du jazz, avec le "swing"), alors point n'est besoin. Avoir une bonne feuille est primordial. Si on écoute les "chorus" de Menuhin sur les disques qu'il a fait avec Grappelli, on peut se demander comment il arrive à "swinguer" aussi peu avec un tel niveau de solfège ! Et pourtant je présume que le bonhomme avait par ailleurs une "bonne oreille" !!!jim a écrit : sois sûr qu'en jazz on n'a besoin encore plus de solfège ! (même si ça se fait inconsciemment).
Fichtre, ta reflexion va loin, Briel ; soit dit en toute amitié...Briel a écrit :Je vais tout à fait dans le sens de Jim.
J’ai toujours pensé qu’un musicien qui ne sait pas lire (correctement et couramment) la musique est comparable à un acteur de théâtre analphabète (ou presque) et donc dans l’impossibilité d’apprendre rapidement et correctement un texte : il pourra, bien sûr, jouer sur scène, mais au prix de quels efforts ?