Les avantages et les inconvénients de l’avec ou sans épaulière dépendent vraiment de la conformation somatique du violoniste…
Un enfant qui commence à jouer (régulièrement) à 4-6 ans a (habituellement) besoin seulement d’un petit coussin très peu épais (ou simplement d’un tissu doux) qui évite un appui direct (et peut-être douloureux) sur la clavicule.
Plus tard, si le cou s’allonge beaucoup, le besoin d’épaulière (ou de coussin épais) se fait sentir de plus en plus en fonction…de la longueur du cou justement.
Pour éviter une multitude de douleurs (cervicales, dorsales, sous-scapulaires et même lombaires…) ou aussi des anomalies de(s) courbure(s) du rachis (l’enfant est en développement) il ne faut pas que la tête et l’épaule s’écartent (trop) de leur position anatomo-physiologique (tête droite, regard droit devant soi, bras le long du corps…).
La technique violonistique classico-moderne exige le maintien stable du violon tout en laissant un maximum de liberté à la main gauche qui participe au maintien surtout dans le sens d’un contre-appui.
Si l’épaisseur du violon (mentonnière comprise) est trop inférieure à l’écart entre clavicule et mandibule le violoniste ne pourra pas éviter de pencher la tête (baisser la mandibule) et/ou soulever l’épaule gauche (et donc soulever la clavicule) pour réduire l’écart.
La seule solution est donc rajouter une cale, une épaisseur appropriée pour combler cet écart.
En conclusion, comme d’habitude, il faut voir au cas par cas
