Apprendre le violon ... sans trop de solfège ...

[Rachma]

T'en as au moins 200 de dispo sur le CNR et le CNSM... je peux regarder des annonces pour toi si tu veux demain.

[SpécialeKa]

Oui je veux bien, c'est gentil. j'ai essayé de regardé, mais je ne trouve pas.

[lilou]

Le solfège a mauvaise presse, mais en fait les cours ne se limitent pas au solfège. D'ailleurs ça s'appelle "formation musicale" et on apprend beaucoup plus de choses que le solfège : on apprend à comprendre comment la musique est écrite. Une année j'ai suivi un cours du soir pour adultes et l'année suivante un cours avec des ados. Le plus dur, c'était de supporter les quelques ados qui venaient en touristes et qui ralentissaient tout le monde.

[Malkichay]

Les luthiers ont souvent pas mal d'adresses de profs. Passe aussi une annonce sur http://www.lyonweb.net/petites-annonces/pa-musique.htm

Tape aussi "prof violon lyon" sur Google.

C'est gratos !

[SpécialeKa]

OK merci, j'essaie.

[papillon]

Autant...

Non Malki, Rachma a raison : "au temps pour moi" (contrairement à ce que tout le monde pense et écrit)

Mais quand même !

[Malkichay]

Exact ! Au temps pour moi !

« Il est impossible de savoir précisément quand et comment est apparue l’expression familière Au temps pour moi, issue du langage militaire, où "au temps !" se dit pour commander la reprise d’un mouvement depuis le début (au temps pour les crosses[1], etc.). De ce sens de "C’est à reprendre", on a pu glisser à l’emploi figuré. On dit Au temps pour moi pour admettre son erreur — et concéder que l’on va reprendre ou reconsidérer les choses depuis leur début.

L’origine de cette expression n’étant plus comprise, la graphie Autant pour moi est courante aujourd’hui, mais rien ne la justifie. »

Merci, Papillon et Rachma !
Décidément, j'en apprend tout les jours sur ce forum, et j'adore ça !

[violoniste 108]

j'ai un élève de plus de 60ans qui a toujours joué d'oreille car il jouait dans des groupes bretons.
sa carrière professionnelle l'a mené en Lorraine. quand il a vu comment je faisais cours à sa "fausse" petite fille....il m'a demandé des cours.
30ans à jouer d'oreille, faire marche arrière est quasi impossible.
il apprend à jouer le double de bach d'oreille....j'en sue autant que lui et de son point de vue à lui, c'est un président d'université, c'est une idiotie de ne pas vouloir faire du solfège. il regrette profondément cette lacune.
pourquoi est ce que la lecture de notes à une telle mauvaise réputation?
n'est ce pas le même problème que l'apprentissage des langues en France?
si l'apprentissage du solfège se fait à la vitesse de l'apprentissage du violon, cela n'a rien de rasoir puisqu'on utile immédiatement ce qu'on a appris....
j'ai toujours fait ainsi avec mes élèves privés et ca marche, par contre, j'ai quelques doutes sur les cours collectifs de solfège, car les élèves ne font pas le parallèle entre le cours de FM et celui de violon;

[lilou]

si l'apprentissage du solfège se fait à la vitesse de l'apprentissage du violon, cela n'a rien de rasoir puisqu'on utile immédiatement ce qu'on a appris....
j'ai toujours fait ainsi avec mes élèves privés et ca marche, par contre, j'ai quelques doutes sur les cours collectifs de solfège, car les élèves ne font pas le parallèle entre le cours de FM et celui de violon;

Tout à fait d'accord. Ce serait tellement plus simple si, les premières années, c'étaient les professeurs d'instrument qui apprenaient le solfège à leurs élèves au fur et à mesure de leur progression dans la pratique instrumentale. Cela aurait aussi pour effet de démocratiser l'apprentissage de la musique car tout le monde n'a pas la possibilité d'emmener son enfant deux ou trois fois par semaine à l'école de musique (une fois pour l'instrument, une fois pour le solfège, une fois pour la pratique collective).

Il y a un truc qui m'a beaucoup étonné dans les cours de FM que j'ai suivis, c'est que la lecture de notes se limitait à dire le nom des notes, alors que pour moi, ça aurait été mille fois plus utile de les chanter en même temps pour entendre les intervalles (ça permet de déchiffrer plus vite une nouvelle partition parce qu'en la lisant on entend déjà la mélodie). Du coup, certains élèves de cours moyen (3e année de 2e cycle) étaient incapables de chanter ou reconnaître même un intervalle d'un ton, quant à une tierce n'en parlons pas. Ca me paraissait dingue. Je ne sais pas si c'est partout pareil.

[renaud]

pourquoi est ce que la lecture de notes à une telle mauvaise réputation?

Je crois que ça tiens à la manière dont c'est fait (ou était fait):
De manière rébarbative, sans connexion à la musique et, donc, à ce qui nous intéresse. Ça évolue, les tenants de la vieille école partent à la retraite l'un après l'autre. Des jeunes arrivent, et essaient des trucs différents. Mais l'histoire a laissé ses traces. C'est devenu un lieu commun "le solfège est rébarbatif". Mais le violon peut l'être aussi, selon le prof! C'est toujours la manière dont c'est fait qui compte.

Après, c'est toujours compliqué de faire comprendre à un petit jeune que ce qui est rébarbatif aujourd'hui lui servira demain. Ça ne lui dit pas grand-chose "demain". Certains feront docilement ce qu'on leur demande, mais les autres, qui ne trouvent pas leur compte sont perdu, moins intéressés. Il y a certainement des pédagogies à trouver, expérimenter, peut-être même existent-elles déjà. Mais même pour celui qui innove, faire oublier le lieu commun "c'est rébarbatif" n'est pas facile, quand les élèves partent avec cette idée a priori.