christian1970 a écrit :Bonjour Marco,
Tu as trouvé le terme juste. c'est biensûr le couple pouce et index qui forment un "curseur".
J'ai oublié de parler du pouce, mais comme celui ci suit la main docilement, j'ai oubié d'en parler.
Pour le vibrato....
http://www.youtube.com/user/clavc50#p/c ... p1sV9fzedY
Je ne dis pas grand chose, mais chaque élément est trés important et normalement suffisant.
Je sais que d'autres personnes dirigent leur vibrato vers l'arrière. Je connait se vibrato, j'ai eu vibré comme cela. Mais jai changé pour ce type de vibrato que je trouve plus lumineux. Goût personnel. Mais cet enseignement n'est pas de moi mais du professeur dont je parlais.
Il existe aussi un vibrato de la main, que pratiquent bien des grands violonistes de l'histoire du violon, que je ne connais pas. Mais il me semble que professor V en fait une bonne description.
Ce que je dis sur l'angle de la baguette, c'est plus une invitation par la caricature à comprendre des fonctionnements, mais une fois qu'on a senti, il faut pas chercher à appliquer ce que je dis.
C'était juste une proposition d'exploration....
J'ai eu envie de faire ces vidéos justement pour les musiciens qui ont un jour par la connerie du système, du abandonner un cursus encadré, et qui continuent avec beaucoup de sérieux à progresser sur leur violon, jouent dans des orchestres aux résultats tout aussi sérieux......
Le monde amateur ne l'est pas tant que ça...... Par contre j'ai rencontré des professionnels qui ne travaillent pas vraiment leur violon. Qui vivent sur des acquis...
Je ne fais plus de distinction entre amateur et professionnel.
C'est un peu comme naître dans une famille riche en occident, ou dans une famille pauvre en orient. Une des deux vies est plus difficile, mais la plus facile ne rend pas plus méritant, ni plus avancé quand à l'acquisition des qualités principales qui font d'un homme un homme bien.
Il en est de même pour le violon.
Depuis que j'évolue dans le milieu du spectacle, je rencontre pas mal d'artistes que certains violoniste orthodoxe qualifieraient d'"amateur" et qui pourtant font une carrière, ont des agents trés sérieux, passent dans des salles digne de se nom, et ravissent un public trés trés nombreux.......
Malchikay vous a parlé de sa rentré, hier qui est trés bonne.....
Ce n'est pas pour se vanter, j'imagine, mais une forme de message....
Amateurs, prennez confiance en vous et intégrez des ensembles, devenaient des profesionnels du divertissement, faîtes vivre cette société musicalement. Le monde de la musique sérieuse comprend une poignée qui travaille pour deux poignées. Vous, c'est pour le monde que vous travaillerez. Il y a un cruel manque de musique en france. Y a qu'a aller en bretagne pour s'apercevoir qu'il y a une vie musicale autre que celle que l'on s'imagine.....
Désolé pour cet appel à la révolte....(rire)
Le système conservatoire et ses abérrations n'en a plus pour longtemps. Les villes manquent de revenu, les conseils régionnaux aussi, ça sent la fin de ses usines à produire 10 violoniste par an, sur les dix en garder deux , en en jeter huit.......
Bien amicalement
christian
Bien amicalement
christian
Amicalement
christian
Bien amicalement
christian
bof.
je ne vois pas pourquoi, il faut mettre des étiquettes.
et là je trouve que tu fais de la discrimination "positive" comme on dit...mais ça reste de la discrimination.
il y a musique populaire, et musique dite sérieuse.
il y ceux qui bossent, qui se sacrifient fdans les conservatoires oui, parce qu'ils ont des idéaux, et parce qu'au fond ils sont fait pour ça.
ils rament, ils echouent, puis reecommencent, jusqu'au diplôme certes.ou pas.
le diplome en fera des pros, qui gagneront petitement leur vie grace à leur art.
les autres, continueront leurs études universitaires, pour faire autre chose, puis reviendront au violon, par passion sans doute, mais ne seront jamais "pratiquant" à temps plein.
donc désolé, mais avec des lacunes, ou des limites ....
le violon, à mon avis, c'est à temps plein, c'est tous les jours, c'est du travail quotidien, un maintien personnel de technique, c'est des gammes, du schradieck, des études du répertoire.
oui ça ne fait pas danser le peuple, mais c'est uniquement comme ça qu'on détient le "pouvoir" de maitriser.
oui, il y a des pros qui bossent pas.ça les regardent.mais ils ont quand même la science du geste, de la position, de la justesse, du fonctionnement du violon.
moi, je dirai que mon violon, c'est mon autre moi, c'est celui qui est là depuis 30 ans bientôt, c'est celui que j'ai pu hair, ou adorer, celui qui a fait que je me suis haie, ou considerer autrement, c'est celui qui vibre sous mes doigts tous les jours, celui, que je serre contre moi, et qui prend ma température chaque jour, je ne le quitte pas des yeux, personne ne l'approche, il m'est si precieux, que je j'entretiens même une sorte de contrat moral avec lui.
je l'ai adopté, et j'ai adopté ma vie avec lui, j'ai decidé de ma vie quand je l'ai rencontré, et il m'a permis de realiser cette vie.
je pense que c'est pour beaucoup d'entre nous la meme chose.
je crois qu'un gars qui joue le samedi soir au baloche de quimper, est un musicien, excellent sans doute, , mais je ne crois pas qu'il ait la même représentation du violon, que la mienne ou la notre, et s'il fait danser le peuple, et qu'il le fait rire, ou glousser, il n'imposera jamais le silence et la concentration, et le respect total de son auditoire.
donc à mon avis, faut arreter de pousser à l'amateurisme, en disant que c'est bientot les musiciens de demain...stop.
c'est ça qui creve la musique, c'est cet etat d'esprit qui fait que tout le monde se prend pour une star, ou pense qu'il va le devenir...
la musique, c'est une discipline, un art, une rigueur, ce n'est pas un truc sympa qu'on fait pour se la raconter ....
oui à l'amateurisme, tant qu'il ne vient pas massacrer l'art.
ou au conservatoire, oui aux études longues certes, car le violon, encore une fois c'est une discipline, et qu'il y a aussi la formation musicale indispensable.
le riguer n'a jamais tué l'inspiration ou l'art, je dirai juste qu'elle est le moyen de magnifier l'inspiration et l'art.