Coucou tout le monde !
Je voulais savoir dans quel ordre travailler les caprices de Paganini,du plus facile aux plus difficiles.
Pour le moment j'ai fait les plus faciles:14,20,16,13
Là je viens de commencer le 9 mais bon comme j'ai plus de prof je les prends un peu au pif en regardant si sur la partition ça me semble jouable mon ancien prof m'avait dit que le 24 est pas trop difficile non plus,je le ferai peut-être après,mais si vous avez des pistes sachant que j'ai des mini-mains certains sont encore trop inabordables,j'ai les écarts dans la main (dixièmes,octaves doigtées)mais j'ai du mal a trop les enchaîner,dans une gamme ça va mais si ça s'enchaine pas c'est plus dur!
Paganini
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Re: Paganini
J'ai toujours entendu que le 9e était le plus simple.
Mais personnellement je trouve le 11e moins "délicat" question phrasé.
Après, je pense que tu peux essayer le 15e aussi. Il est super pour travailler la précision et la clarté dans l'aigu. Moi je le trouve super joli en plus
Vala
Mais personnellement je trouve le 11e moins "délicat" question phrasé.
Après, je pense que tu peux essayer le 15e aussi. Il est super pour travailler la précision et la clarté dans l'aigu. Moi je le trouve super joli en plus
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- Anthurium
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Re: Paganini
là j'ai prévu de les faire un par un mais comme j'ai pas beaucoup de temps pour bosser mon violon en ce moment beh j'ai pas envie de me choper une tendinite alors je prends les plus faciles
et je bosse que de la technique + études
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Re: Paganini
Je ne connais pas les études de Bazzini? c'est pour violon seul?♫♫♫ a écrit :tu peux aussi jeter un coup d'oeil du côté des études de Bazzini et caprices de Ernst...
par contre c'est 10 fois plus dur que les caprices de Paganini, mais ça fait bien progresser ^^
Les Ernst, je les connais. Ce sont les études polyphoniques, avec entre autres la dernière rose de l'été et le roi des aulnes.
Sinon pour les caprices, ma prof m'avait fait commencé par le 4ème et le 6ème puis j'ai fait 20 et 13.
- CASTAGNERI
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Re: Paganini
En fait Bazzini, sont des pièces pour violon & piano parmi lesquelles la ronde des lutins pour la plus connue.
Sinon, on peut se passer de Paganini et de Ernst pour bosser les concertos. Mais bcp de violonistes ça les excitent ces pièces et n'ont pas l'impression d'en devenir un, si ils ne les ont pas bossées.
Sinon dans la difficulté, Ernst, je ne m'y suis jamais penché dessus, mais chez Nicolo, il y a des pièces style bis de concert , bien plus durs que certains caprices.
La course à la virtuosité , n'est pas un but à poursuivre, la musique est ailleurs et avant de pouvoir en faire ds les caprices, va falloir y passer du temps, voire pour y faire de la zique , ce n'est pas à la portée de tous les violonistes, même pro...
Sinon, on peut se passer de Paganini et de Ernst pour bosser les concertos. Mais bcp de violonistes ça les excitent ces pièces et n'ont pas l'impression d'en devenir un, si ils ne les ont pas bossées.
Sinon dans la difficulté, Ernst, je ne m'y suis jamais penché dessus, mais chez Nicolo, il y a des pièces style bis de concert , bien plus durs que certains caprices.
La course à la virtuosité , n'est pas un but à poursuivre, la musique est ailleurs et avant de pouvoir en faire ds les caprices, va falloir y passer du temps, voire pour y faire de la zique , ce n'est pas à la portée de tous les violonistes, même pro...
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Re: Paganini
Oui c'est sur.
De toute façon, aucune étude ou caprice n'est facile si on a comme but un travail abouti dessus (disons comme une pièce que l'on jouerait en concert). Ne serais ce par exemple les matinées de Gaviniès.
Sinon, voici un extrait de la revue musicale (2ème trimestre 1852) sur Bazzini.
" Il vient d'arriver à Paris un violoniste du plus grand mérite, et qui a produit dans le monde musical une assez vive sensation. M. Bazzini est un Italien, comme il est facile de le reconnaître au caractère de sa physionomie, et mieux encore aux qualités qui distinguent son talent. Il chante, sur son violon d'une manière admirable, et de tous les violonistes qui se disputent depuis dix ou quinze ans l'héritage de Paganini, M. Bazzini nous semble être celui qui se rapproche le plus de son incomparable modèle; mais tel est le danger de vouloir imiter ce qui appartient trop exclusivement à l'individualité d'un grand artiste, que M. .Bazzini n'a pu échapper aux inconvéniens du but qu'il s'est évidemment proposé. Il y avait dans Paganini, comme dans tout homme de génie, des qualités de style transmissibles qu'il est permis à tout le monde de s'approprier, parce qu'elles forment ce domaine de l'esprit humain dont chaque génération recule les limites; mais, à côté de ces règles générales que Paganini avait reçues de ses prédécesseurs en les agrandissant, il a développé des singularités puissantes qui tenaient autant à une constitution physique exceptionnelle qu'au caractère de son génie. Or, il est bien rare qu'un imitateur, qu'il ne faut pas confondre avec un disciple, sache faire le bon partage dans la succession qu'il ambitionne; presque toujours il s'efforcera de reproduire ce que la nature, dans ses manifestations infinies, n'aime à produire qu'une fois. Ces réflexions nous sont venues en entendant exécuter à M. Bazzini un morceau de sa composition, qu'il a intitulé la Danse des Sylphes, et où il semble qu'il ait voulu imiter les caprices adorables que faisait jaillir l'archet de Paganini en jouant le thème si connu du Carnaval de Venise. Cette imitation nous a paru malheureuse, car, lorsque M. Bazzini s'attaque exclusivement à des difficultés de mécanisme, le son est maigre, il manque d'ampleur et parfois de justesse. Que M. Bazzini reste donc dans la vérité de son talent, qu'il chante, qu'il développe la vive sensibilité dont il est doué, et alors il aura peu de rivaux à craindre comme violoniste de sentiment. "
De toute façon, aucune étude ou caprice n'est facile si on a comme but un travail abouti dessus (disons comme une pièce que l'on jouerait en concert). Ne serais ce par exemple les matinées de Gaviniès.
Sinon, voici un extrait de la revue musicale (2ème trimestre 1852) sur Bazzini.
" Il vient d'arriver à Paris un violoniste du plus grand mérite, et qui a produit dans le monde musical une assez vive sensation. M. Bazzini est un Italien, comme il est facile de le reconnaître au caractère de sa physionomie, et mieux encore aux qualités qui distinguent son talent. Il chante, sur son violon d'une manière admirable, et de tous les violonistes qui se disputent depuis dix ou quinze ans l'héritage de Paganini, M. Bazzini nous semble être celui qui se rapproche le plus de son incomparable modèle; mais tel est le danger de vouloir imiter ce qui appartient trop exclusivement à l'individualité d'un grand artiste, que M. .Bazzini n'a pu échapper aux inconvéniens du but qu'il s'est évidemment proposé. Il y avait dans Paganini, comme dans tout homme de génie, des qualités de style transmissibles qu'il est permis à tout le monde de s'approprier, parce qu'elles forment ce domaine de l'esprit humain dont chaque génération recule les limites; mais, à côté de ces règles générales que Paganini avait reçues de ses prédécesseurs en les agrandissant, il a développé des singularités puissantes qui tenaient autant à une constitution physique exceptionnelle qu'au caractère de son génie. Or, il est bien rare qu'un imitateur, qu'il ne faut pas confondre avec un disciple, sache faire le bon partage dans la succession qu'il ambitionne; presque toujours il s'efforcera de reproduire ce que la nature, dans ses manifestations infinies, n'aime à produire qu'une fois. Ces réflexions nous sont venues en entendant exécuter à M. Bazzini un morceau de sa composition, qu'il a intitulé la Danse des Sylphes, et où il semble qu'il ait voulu imiter les caprices adorables que faisait jaillir l'archet de Paganini en jouant le thème si connu du Carnaval de Venise. Cette imitation nous a paru malheureuse, car, lorsque M. Bazzini s'attaque exclusivement à des difficultés de mécanisme, le son est maigre, il manque d'ampleur et parfois de justesse. Que M. Bazzini reste donc dans la vérité de son talent, qu'il chante, qu'il développe la vive sensibilité dont il est doué, et alors il aura peu de rivaux à craindre comme violoniste de sentiment. "