C'est évident pourriez vous dire, mais ce qui l'est moins (en tout cas pour moi au début) c'est que dans ce contexte, coup d'archet, rythmes, tonalités et bourdon doivent correspondre à la danse proposée... Et s'intéresser à la musique traditionnelle implique de s'intéresser aux danses traditionnelles et aux différents répertoire régionaux, aux variantes etc...
C'est pourquoi je trouve qu'il est très difficile de jouer de la musique traditionnelle à partir d'une partition et sans voir "en live " ce que donne ce morceau par rapport à la danse. De même la place de l'oralité et du mimétisme dans l'apprentissage du traditionnel reste à mon avis la meilleur solution (même si ça n'empêche pas de connaître le solfège ou de faire du classique en parallèle).
Je veux pas (re)lancer la polémique du clivage violon traditionnel/classique mais je veux quand même faire le constat de ce que je vis dans la pratique du violon.
(des fois je me dis que j'aurais jamais assez de toute une vie pour exploiter tout le potentiel du violon...
