Réversibilité
Publié : sam. 7 mars 2009 13:12
Bon, je viens avec mes gros sabots titiller les luthiers, mais ce n'est pas par malice mais par pur intérêt de cette profession que je regrette un peu de ne pas avoir abordée du temps de mes 18 ans (j'ai préféré Paris à Mirecourt...). En ce moment j'essaie d'apprendre quelques gestes de base de réparation, et je suis admirablement aidée par quelques membres du forum qui me rendent la tâche passionnante
. Avec ce nouveau sujet, je suis surtout curieuse de découvrir dans quel esprit un luthier aborde un ancien violon à restaurer. Ou plutôt réparer? Il y a déjà une grande différence entre ces deux termes, mais là je serai peut-être la seule motivée à entrer dans ces considérations.
Plus pratique. Par exemple, j'ai pu voir, à mon grand plaisir, que souvent vous conseillez l'usage de colles qui peuvent être retirées facilement (qui est déjà un choix fait lors de la fabrication du violon pour permettre un détablage facile par la suite). Vous sautez au plafond quand on parle de remplacer un vernis - mais utilisez je crois majoritairement des vernis de retouche de la même nature que le vernis original, ce qui crée un petit clash déontologique... A côté de ça, on va parfois jusqu'à remplacer des éléments (barre, table, touche...): est-ce que vous ne le faites que lorsqu'il n'y a plus d'autre solution, priviligiez-vous la conservation des éléments de l'instrument original, ou choisissez-vous parfois une solution de remplacement pour des questions de temps ou de coût, ou de facilité? Enfin, en vrac, dernières questions: est-ce que dans la formation d'un luthier l'aspect déontologique de la profession est abordé, allez-vous des colloques, ou autres, où vous présentez des nouvelles techniques, produits, matériaux? Et vous consacrez-vous aussi plus à la création qu'à la restauration (par choix, par nécessité), ou les deux en parallèle? Merci à ceux qui voudront bien s'exprimer sur une ou plusieurs de ces questions!

Plus pratique. Par exemple, j'ai pu voir, à mon grand plaisir, que souvent vous conseillez l'usage de colles qui peuvent être retirées facilement (qui est déjà un choix fait lors de la fabrication du violon pour permettre un détablage facile par la suite). Vous sautez au plafond quand on parle de remplacer un vernis - mais utilisez je crois majoritairement des vernis de retouche de la même nature que le vernis original, ce qui crée un petit clash déontologique... A côté de ça, on va parfois jusqu'à remplacer des éléments (barre, table, touche...): est-ce que vous ne le faites que lorsqu'il n'y a plus d'autre solution, priviligiez-vous la conservation des éléments de l'instrument original, ou choisissez-vous parfois une solution de remplacement pour des questions de temps ou de coût, ou de facilité? Enfin, en vrac, dernières questions: est-ce que dans la formation d'un luthier l'aspect déontologique de la profession est abordé, allez-vous des colloques, ou autres, où vous présentez des nouvelles techniques, produits, matériaux? Et vous consacrez-vous aussi plus à la création qu'à la restauration (par choix, par nécessité), ou les deux en parallèle? Merci à ceux qui voudront bien s'exprimer sur une ou plusieurs de ces questions!
