Vous voulez commencer le violon, vous cherchez l'instrument adéquat, vous vous posez des questions sur la fabrication de votre instrument favori...C'est ici !
Instrument très rare du moins connu des élèves de Nicolo Amati.
Giacomo Gennaro, Crémone, 1624 ou 27- 1701, en 37 ans de lutherie, c´est la première fois que j´en vois un autrement qu´en photo!
C´est un alto. Superbe!
Pour ceux qui connaissent le livre de François Denis, c´est presque le même!
jépadçon a écrit :Je ne pense pas que ce soit la partie la plus intéressante de cet alto! (Le cordier)
Oui, je m'en doutais bien en l'écrivant, au risque de passer pour une pauvre ignorante(je m'en fous complètement ! ). Pourtant, même si ce n'est rien à côté de tout ce merveilleux travail de lutherie que je sais aussi apprécier - à la mesure, bien sûr de mes connaissances-, pour moi le moindre détail compte dans la réussite esthétique globale. (Un affreux cordier, bien "lourd" pourrait fortement nuire à l'excellence du reste!!!)
Pardonnez mon ignorance crasse mais pour ma part c'est bien le cordier qui m'intrigue...
Pour quelle raison est-il biseauté ?
Je n'en ai jamais vu de tels. il y a une sacrée différence de longueur de corde entre le mi et le sol !
N'est il pas conseillé un rapport de 1/6ème entre la longueur cordier/chevalet et la longueur chevalet/sillet ?
Cela pour des questions de résonance et d'harmoniques ?
De fait, modifier ce rapport de façon substantielle doit avoir de profondes répercutions, non ?
Chers amis luthiers, pourriez-vous apporter un point d'éclaircissement à ce biaisé problème ?
Il faut savoir se perdre pour trouver l'introuvable ...
De ce que j'en ai lu, c'est pour, en théorie, s'adapter à la tension différente de chaque corde et améliorer le confort de jeu et la projection.
A l'essai, j'ai lu des violonistes et violoncellistes qui l'ont essayé, indiquant que le gain leur paraissait quasi-inexistant sur la sonorité.
Ça modifie par contre leur sensation à l'archet car la tension n'est pas répartie de la même manière qu'avec un cordier droit. Et c'est joli.
Cherche "harp shaped tailpiece" sur google et tu auras plus d'info.
Comme dit jépadçon, ce montage (actuel) n'est vraiment pas le détail intéressant de cet alto. C'est comme s'intéresser à la forme des sièges sur une Ferrari.
jépadçon, était-il courant de voir des fonds en une seule pièce sur les altos de cette époque?
Negens a écrit :
jépadçon, était-il courant de voir des fonds en une seule pièce sur les altos de cette époque?
Pas particulièrement mais cet auteur parait avoir apprécié les fonds sur couche en une pièce!
Sur une Ferrari, au moins les sièges ont été fait chez Ferrari, ici le cordier n´est pas de Gennaro!
Superbe instrument !
Moi qui suis un fan de Nicolo (Amati), j'apprécie tellement de voir ses élèves. Cet instrument est d'une grande pureté et je te remercie de nous le faire partager, je ne connaissais pas.
Le topic a un peu glissé sur le cordier... alors j'ajouterais une chose : la longueur qu'a une corde entre le chevalet et le cordier n'influe en aucune manière sur sa tension entre le chevalet et le sillet. C'est la physique qui le dit :
une note = un calibre, une longueur et une tension.
Si on change la longueur de la corde derrière le chevalet, on change la note derrière le chevalet, c'est tout, la tension de la corde restera la même puisque l'accord devant le chevalet est immuable.
Si des musiciens ont ressentis une différence dans les tensions, c'est une pure invention de l'esprit. Mais je veux bien croire qu'il y ait une différence dans la sensation de réponse et de battement de la corde assimilable à sa tension.
La règle des 1/6 ème est juste, elle prévaut pour l'homogénéité du réglage.
Nicolo a écrit : la longueur qu'a une corde entre le chevalet et le cordier n'influe en aucune manière sur sa tension entre le chevalet et le sillet. C'est la physique qui le dit :
une note = un calibre, une longueur et une tension.
Si on change la longueur de la corde derrière le chevalet, on change la note derrière le chevalet, c'est tout, la tension de la corde restera la même puisque l'accord devant le chevalet est immuable.
Si des musiciens ont ressentis une différence dans les tensions, c'est une pure invention de l'esprit. Mais je veux bien croire qu'il y ait une différence dans la sensation de réponse et de battement de la corde assimilable à sa tension.
Ce qui se passe entre le chevalet et le cordier n'a-t-il vraiment aucune importance ? On ne parle pas souvent du cordier. Pourtant, il fait partie du violon et doit bien avoir une influence sur l'ensemble, non ?
Merci pour la sellerie chevaline
Suis bien d'accord sur le principe : le cordier n'est pas l'intérêt principal de ces photos.
Que je te remercie à mon tour, Jépadçon, d'avoir partagées.
N'empêche que c'est curieux ce chevalet
Il faut savoir se perdre pour trouver l'introuvable ...