Méditation de Thaïs : quelques questions
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Re: Méditation de Thaïs : quelques questions
L'attaque de la première note est redoutable selon moi.
A l'heure actuelle, quand je commence à travailler ce morceau, je dois encore m'y reprendre à plusieurs fois pour avoir un départ propre et joli...
A l'heure actuelle, quand je commence à travailler ce morceau, je dois encore m'y reprendre à plusieurs fois pour avoir un départ propre et joli...
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- cécilius
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Re: Méditation de Thaïs : quelques questions
Justement, je rajouterais que pour démarrer ces notes longues avec un super son, il faut être "décontracté" de l'archet, donc ne pas avoir le trac qui va à l'encontre de cette décontraction.
Dernière modification par cécilius le ven. 14 nov. 2014 08:02, modifié 2 fois.
- Maximus
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Re: Méditation de Thaïs : quelques questions
pas mieux. quand ça grince ou que ça couine ou que ça houin-houine alors qu'on voudrait un départ tout en légèreté, qu'est-ce que ça énerve ! 

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Re: Méditation de Thaïs : quelques questions
difficile morceau à travailler sur plusieurs longs mois pour ne pas dire années j'évite le tiers inférieur sur les premières notes et après çà va mieuxClaire91 a écrit :L'attaque de la première note est redoutable selon moi.
A l'heure actuelle, quand je commence à travailler ce morceau, je dois encore m'y reprendre à plusieurs fois pour avoir un départ propre et joli...

- Claire91
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Re: Méditation de Thaïs : quelques questions
Haha, quand j'ai tenté le coup avec ma prof (et encore, je partais du 1/4 de l'archet, je crois), c'est pas passé...mundi a écrit :Claire91 a écrit :j'évite le tiers inférieur sur les premières notes

Elle m'a renvoyé au talon illico !...
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Re: Méditation de Thaïs : quelques questions
pas mieux. une grande inspiration et dans le début de l'expiration, je pose l'archet. ça marche 8 fois sur 10.Claire91 a écrit :Haha, quand j'ai tenté le coup avec ma prof (et encore, je partais du 1/4 de l'archet, je crois), c'est pas passé...mundi a écrit :Claire91 a écrit :j'évite le tiers inférieur sur les premières notes
Elle m'a renvoyé au talon illico !...
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Re: Méditation de Thaïs : quelques questions
Et elle a bien raisonMaximus a écrit :Haha, quand j'ai tenté le coup avec ma prof (et encore, je partais du 1/4 de l'archet, je crois), c'est pas passé...
Elle m'a renvoyé au talon illico !...

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Re: Méditation de Thaïs : quelques questions
Méditation de Thaîs par Sarah Chang sur you tube je n'ai pas le lien. (Après observation) c'est vrai qu'elle démarre au talon
On trouvera toujours des profs casse-c... . Pour moi, à moins que ce soit un exercice, cela n'a pas de sens de démarrer au talon . La blanche se joue piano au début pas besoin de tant de longueur d'archet . Par contre, en observant bien Sarah il semble qu'elle entame le mouvement sans poser l'archet comme pour mieux attaquer la corde en douceur .


On trouvera toujours des profs casse-c... . Pour moi, à moins que ce soit un exercice, cela n'a pas de sens de démarrer au talon . La blanche se joue piano au début pas besoin de tant de longueur d'archet . Par contre, en observant bien Sarah il semble qu'elle entame le mouvement sans poser l'archet comme pour mieux attaquer la corde en douceur .
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Re: Méditation de Thaïs : quelques questions
tu peux même esquisser un léger pousser au dessus des cordes avant d'entamer ta blanche. Cela te donne une impulsion, un mouvement et évite la crispation de la première note (du premier son).
par contre, ça a vraiment du sens de commencer au talon sur ces 3 premiers temps qui sont à jouer dans le coup d'archet en termes d'articulation de notes pour ne pas sacrifier le ré de fin. tu disposes ainsi de toute la longueur nécessaire sur ta valeur longue, puis du dernier quart pour ta courte jouée toujours en retenant l'archet, ce qui te permet d'attaquer proprement avec une bonne amplitude et vitesse le triolet qui suit. De la sorte, tu disposes à nouveau de tout l'archet pour la longue qui suit etc... L'articulation des notes s'en trouve grandement renforcée, ce morceau n'étant pas, à mon sens, à jouer façon tricot.
par contre, ça a vraiment du sens de commencer au talon sur ces 3 premiers temps qui sont à jouer dans le coup d'archet en termes d'articulation de notes pour ne pas sacrifier le ré de fin. tu disposes ainsi de toute la longueur nécessaire sur ta valeur longue, puis du dernier quart pour ta courte jouée toujours en retenant l'archet, ce qui te permet d'attaquer proprement avec une bonne amplitude et vitesse le triolet qui suit. De la sorte, tu disposes à nouveau de tout l'archet pour la longue qui suit etc... L'articulation des notes s'en trouve grandement renforcée, ce morceau n'étant pas, à mon sens, à jouer façon tricot.
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Re: Méditation de Thaïs : quelques questions
Bonjour
J'arrive sur ce blog et je lis quelques messages.
Je vois que votre dernier post date de 2014, donc je tente une réponse !
Je suis en fait assez surpris de tout ce que j'ai lu, qui repose principalement sur des éléments de techniques du violon.
Pour ma part, j'essaie d'abord de "ressentir" cette montée en puissance soudaine qui est écrite sur la partition,
D'abord en la chantant : il faut bien sentir que le point d'arrivée culminant est ce Fa ... c'est l'Everst du moment !!
Et puis en le jouant un octave plus bas : c'est plus facile mais le ressenti doit être identique (en moins brillant)
En jouant ailleurs, la respiration doit être la même qu'en chantant : les poumons s'élargissent, on respire en montant et on met la pêche (on souffle) sur le point culminant. Le bras droit plante avec son poids (sans forcer) le drapeau d'arrivée au sommet !
Et ne pas oublier une petite indication sur la partition : pour monter haut et fort, il faut faire des pas.
Ceux ci sont indiqués sur les 2 notes qui précèdent le fa : on a des tirets (tenuto) sur ces deux notes ce qui veut dire qu'elles sont liées, mais soutenues et avec une montée en régime entre les deux, comme des marches d'escalier.
Voilà, c'est ma manière d'essayer de rendre ce passage, j'espère que cela vous sera utile
Bonne continuation !
J'arrive sur ce blog et je lis quelques messages.
Je vois que votre dernier post date de 2014, donc je tente une réponse !
Je suis en fait assez surpris de tout ce que j'ai lu, qui repose principalement sur des éléments de techniques du violon.
Pour ma part, j'essaie d'abord de "ressentir" cette montée en puissance soudaine qui est écrite sur la partition,
D'abord en la chantant : il faut bien sentir que le point d'arrivée culminant est ce Fa ... c'est l'Everst du moment !!
Et puis en le jouant un octave plus bas : c'est plus facile mais le ressenti doit être identique (en moins brillant)
En jouant ailleurs, la respiration doit être la même qu'en chantant : les poumons s'élargissent, on respire en montant et on met la pêche (on souffle) sur le point culminant. Le bras droit plante avec son poids (sans forcer) le drapeau d'arrivée au sommet !
Et ne pas oublier une petite indication sur la partition : pour monter haut et fort, il faut faire des pas.
Ceux ci sont indiqués sur les 2 notes qui précèdent le fa : on a des tirets (tenuto) sur ces deux notes ce qui veut dire qu'elles sont liées, mais soutenues et avec une montée en régime entre les deux, comme des marches d'escalier.
Voilà, c'est ma manière d'essayer de rendre ce passage, j'espère que cela vous sera utile
Bonne continuation !
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Re: Méditation de Thaïs : quelques questions
Merci pour cette vision des choses !
Pas plus tard qu'à mon dernier cours, je faisais la remarque à ma prof de violon que j'appréciais énormément les cours avec des musiciens non violonistes (comme les séances avec le pianiste accompagnateur de mon conservatoire, ou certains profs qui encadrent des stages de musique d'ensemble que j'ai pu faire), parce que leurs demandes sont purement musicales, et pas liées à la technique instrumentale.
Ma prof ma répondu qu'effectivement, sa manière de demander les choses était différente avec des violonistes, et d'autres instrumentistes, parce que justement, elle ne connaissait pas parfaitement les techniques liées aux autres instruments.
Mais au final, il faut bien traduire en technique instrumentale le ressenti musical, avec un guidage plus ou moins concret selon son niveau....
J'en reviens à l'exemple qui m'avait fait rire, où j'avais à jouer, après un passage "animato" une nuance piano avec une indication de calme. Et où mon pianiste m'avait dit qu'il voyait plutôt ce "calme" comme une "extase", et non comme un "repos". Ca avait suffit à me faire changer mon interprétation...
C'est là que ça rejoins ce que tu dis : chanter, se faire des films, imaginer une peinture... toutes les méthodes sont bonnes pour arriver à exprimer ce que l'on ressent.
... mais encore faut-il posséder les clés pour exprimer tout ça !
Pas plus tard qu'à mon dernier cours, je faisais la remarque à ma prof de violon que j'appréciais énormément les cours avec des musiciens non violonistes (comme les séances avec le pianiste accompagnateur de mon conservatoire, ou certains profs qui encadrent des stages de musique d'ensemble que j'ai pu faire), parce que leurs demandes sont purement musicales, et pas liées à la technique instrumentale.
Ma prof ma répondu qu'effectivement, sa manière de demander les choses était différente avec des violonistes, et d'autres instrumentistes, parce que justement, elle ne connaissait pas parfaitement les techniques liées aux autres instruments.
Mais au final, il faut bien traduire en technique instrumentale le ressenti musical, avec un guidage plus ou moins concret selon son niveau....
J'en reviens à l'exemple qui m'avait fait rire, où j'avais à jouer, après un passage "animato" une nuance piano avec une indication de calme. Et où mon pianiste m'avait dit qu'il voyait plutôt ce "calme" comme une "extase", et non comme un "repos". Ca avait suffit à me faire changer mon interprétation...
C'est là que ça rejoins ce que tu dis : chanter, se faire des films, imaginer une peinture... toutes les méthodes sont bonnes pour arriver à exprimer ce que l'on ressent.
... mais encore faut-il posséder les clés pour exprimer tout ça !

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