en fouillant dans le grenier du grand père je suis retombé sur un bel archet malheureusement cassé à la pointe. Le reste de l'archet à l'air en bon état, la baguette n'est pas voilée. Je l'ai déjà montré à un luthier qui m'a déconseillé de le faire restaurer (coùts de la restauration >> valeur après restauration). Cependant comme je n'avais pas eu un bon contact avec le luthier, je n'ai pas été plus dans le détail.
J'ai eu ensuite d'autres avis disant qu'en dehors de la valeur financière, la valeur fonctionnelle de l'archet est à prendre en compte.
Bref! ma question ne concerne pas la nécessité de la restauration mais plutôt la façon de faire. Je m'adresse donc surtout aux luthiers et archetiers du forum:
Si j'ai bien compris la manip, l'archetier va d'abord recoller la pointe, puis faire un trait de scie dans l'épaisseur et y insérer une lame de pernambouc à contrefil pour renforcer. Tel que l'on me l'a expliqué, cette lame est héritée de l'époque où seule la colle d'os/poisson était utilisée. celle-ci n'était pas assez costaude pour que le recollage de la pointe seul résiste à la traction des crins. Depuis, les archetiers utiliseraient plutôt de l'epoxy pour ce genre de réparation. D'où ma question (dont vous me pardonnerrez la naïveté) : la lame à contrefil est elle toujours indispensable de chez indispensable ou bien est ce une sécurité en plus? (ici la cassure est nette, propre, et les deux morceaux sont parfaitement jointifs)
Qu'en pensent ceux qui ont l'habitude de ce genre de réparation?
Merci d'avance pour vos retours
Voilà les photos de la bête :



