Paname a écrit :Wow, j'ai essayé de faire comme tu décris lilou, et effectivement, aucun tremblement (et un son pourri mais je suppose que c'est une question de pratique

) Je ne comprends pas comment ça se fait que je découvre ça seulement maintenant... C'est comme si avant je pensais qu'il fallait pousser (donc lever le bras et le coude et pousser du haut) tandis qu'il faut apparemment laisser la gravité faire son boulot. Pour que ça fonctionne, je dois incliner mon violon plus vers le sol (avant je le tenais très à l'horizontale, un verre resterait debout dessus). Il faut encore un peu de recul mais j'ai l'impression que tu m'as donné la solution à mon problème, un grand merci

Pour l'index, j'essayerai de l'utiliser quand il faut faire 'forte' mais ça me semble très fatiguant de devoir pousser tout le temps dessus

(le smiley n'a rien à voir mais je le trouve sympa

)
Quelques précisions:
Il faut "laisser la gravité faire son boulot"... autant que possible!!! Il faut souvent un peu compenser au talon, à la pointe, et selon la sonorité que l'on veut obtenir, mais tous ces ajustements se font sur la base d'un bras et d'un archet que tu laisses aller vers le bas avec ma gravité.
Concernant l'angle du violon, le plus important est que ce poids ne se perde pas de l'autre côté. L'archet/le bras se posent sur le violon, mais sur quoi repose le violon? L'épaule et la main gauche. S'il n'y a pas cette stabilité en-dessous, cette énergie se perd.
Concernant, l'index, il ne faut pas oublier qu'il n'est pas seul. Il travaille en collaboration avec le pouce (j'enseigne d'ailleurs souvent en disant que c'est d'abord le pouce qui fait le boulot (ce qui, au passage, détermine sa meilleure position). L'annulaire peut aussi apporter sa contribution.
Ceci dit, plus que "pousser sur l'index", je préfère cette approche que j'ai vu faire chez des pianistes: "la main tombe et les doigts résistent".
PS:

Ça fait plaisir d'être cité et de voir que ça aide...